dimanche 10 novembre 2013

#Conseils pour les devoirs 1

Petits conseils à destination des prépas (et des non-prépas) pour bien rédiger un devoir 

La forme

* Niveau orthographe : héros prend un s, décor ne prend pas de t, le nom commun s'écrit public et non pas publique (comme l'adjectif masculin), miroir s'écrit sans e, modèle s'écrit avec un e. 

* Côté expressions : on ne dit pas "prendre exemple sur", ni "nous analyserons que'" ou "nous vérifierons que", ou encore "nous étudierons que". 

* L'expression "dû à" n'a pas pour sens "du fait de" ou "à cause de", elle doit toujours se rapporter à un nom !

* Il faut éviter de dire "donc" à toutes les fins de phrases (voire éviter de le dire tout court). 

* Il faut également éviter de mettre des guillemets pour mieux faire passer un terme (notamment lorsque nous pensons qu'il s'agit d'un néologisme), c'est une marque de non aboutissement de notre devoir. 

* Eviter de placer dans des copies des termes, des expressions ou des citations dont ne nous sommes pas absolument sûrs, cela peut carrément dévaloriser votre copie. 

* Eviter de placer "de par" à toutes les sauces.

* Essayer d'annoncer le plan de manière subtile. Je reconnais que j'ai aussi beaucoup de mal avec ce point et que pour aller plus vite j'annonce toujours "dans une premier temps [...] dans une deuxième partie". Cependant, cette annonce du plan se situant dans l'intro, il ne faut pas la négliger, elle peut donner une image négative de votre devoir avant même que le correcteur n'ait lu votre développement. 

* Eviter les métaphores excessives du genre "Sous la plume d'Homère". 

* De même éviter les hyperboles, il faut constamment être dans la nuance. 

* Ne pas écrire "nécessairement toujours", "nécessairement" seul suffit. 

* Faire attention au sens des mots employés, ce qui vous paraît être un synonyme peut avoir avoir un sens proche mais pas totalement identique. 

* Attention à la complexité de certaines phrases, il est parfois mieux de rédiger dans un style plus court et plus clair que de tenter de faire des phrases à la manière de Balzac qui n'ont plus aucun sens. 

* "Infléchissable" est un barbarisme. 

* Eviter les inversions verbes sujet/verbe du genre "ainsi pourrait-on objecter". 

* Il faut numéroter les pages par rapport à la totalité des pages de votre devoir (1/10, 2/10).

* Pour un devoir clair et aéré on peut : sauter deux lignes entre chaque partie mais ne pas en sauter entre les sous-parties. Ou bien vous pouvez sauter deux lignes entre chaque partie et en sauter une entre les parties. Il faut faire attention à ne pas changer de présentation entre le début et la fin du devoir, le correcteur pourrait se sentir perdu. 

Le fond

* Bannir la contradiction (peu importe les matières, un devoir où l'élève se contredit témoigne d'une pensée peu claire). 

* Attention à la pertinence du développement : il faut toujours se demander si tel ou tel argument à un lien direct avec le sujet.

* Ne pas se contenter de constater, il faut expliquer et montrer pourquoi vous avez choisi de mettre en avant cet argument. 

* Le préambule, c'est-à-dire la phrase d'accroche de votre devoir ne doit pas faire une page. Elle doit osciller entre une et cinq lignes. 

* Il n'est pas nécessaire d'analyser dans l'intro tous les termes du sujet, mais seulement ceux qui vous paraissent important à préciser. 

* Pour l'ouverture, il est maladroit de donner un argument qui vient remettre en doute ce que l'on a essayé de démontrer tout au long du devoir. Par exemple si vous en arrivez à la conclusion que la particularité du roman repose sur l'identification aux personnage, ne venez pas dire que la poésie aussi. 

Conseils spécifiques à la littérature : 

* Eviter les résumés historiques, on ne vous demande pas d'établir une chronologie mais de confronter des thèses. 

* Toute citation doit être analysée et développée. Cela ne suffit pas de dire "Comme la dit Stendhal [...]" et de s'arrêter là. 

* Il faut aussi analyser le rapport entre le lecteur et la fiction, c'est-à-dire la réception d'une oeuvre.

Conseils spécifiques à l'histoire

* Les noms de peuple prennent une majuscule (ce conseil vaut pour toutes les autres matières d'ailleurs). 

* Il faut souligner les expressions latines et grecques, et ne pas les mettre entre guillemets. 

* Il faut être le plus possible précis dans les arguments, ne pas hésiter à donner des chiffres ou au moins un ordre d'idée.

* Replacer les personnages historiques dans leur temps. 

* Eviter de qualifier les personnages historiques du genre "célèbre", "fameux".

* Ne pas citer une date précise si on en est pas sûrs.

* Il faut faire attention aux raccourcis et aux stéréotypes. 

* Ne pas hésiter à citer les sources et parler des débats historiographiques. 

* Dans un sujet sur l'Empire romain éviter de dire "L'Empereur" tout court, mais préciser "L'Empereur Constantin". 

Voilà ! Si on vous a fait d'autres corrections dans vos devoirs, n'hésitez pas à m'en parler, je l'ai rajouterai à la liste !

#Semaine 7

Inutile de vous raconter que j'étais incroyablement stressé avant de rentrer lundi dernier (je crois que c'était même pire que pour la rentrée de septembre). J'ai passé une semaine dans le stress et la déprime parce que j'aurais bien voulu que les vacances ne se terminent jamais et que je puisse rester encore dans mon vrai chez moi. Bon, malheureusement il a bien fallu reprendre et même si cette semaine a été éprouvante, elle n'a pas été si horrible que ça. J'ai reçu mes premières notes de DS (oui parce que pour les non-prépateux qui passeraient ici, on a des DS de 6h toutes les semaines, et c'est pas de la rigolade si vous voyez ce que je veux dire), et franchement je pense que je m'en sors plutôt bien même si ce n'est que le début. Par contre, j'ai été étonnée en recevant ma copie de voir que j'écrivais aussi "mal". Je m'explique : au lycée, si vos phrases sont complexes et plutôt bien construites, on ne cherche pas à creuser d'avantage et pire, on vous félicite pour vos qualités d'expression; en prépa, les profs cherchent la petite bête et soulignent toutes les expressions qui leur paraissent approximatives, mal-dites, ou contenant des fautes de français. Du coup j'ai décidé de vous faire un petit bilan de tout ce qu'on ne doit pas dire dans une copie d'hypokhâgne (pour que ce blog serve enfin à autre chose que mon blablatage de ma vie), que vous trouverez ici. 
J'ai eu mon premier DS de philo vendredi dernier sur la métaphysique et c'était... horrible (si le mot horrible est assez fort). Je vais peut-être pouvoir vous écrire plus souvent puisque la direction est en pourparler pour installer la wi-fi dans les chambres de l'internat (on croise tous les doigts), mais bon rien est sûr.

Sinon j'ai adopté une nouvelle méthode de travail dont je voulais vous parler un petit peu : les cahiers. C'était Caroline des Yes you khâgne qui présentait les cahiers comme révolutionnaires et d'une efficacité sans limite. Et bien laissez moi vous dire que c'est vrai. Déjà une semaine et je revis ! C'est beaucoup plus pratique dans la quasi totalité des cours. Vous n'avez pas à vous stresser parce que vous n'avez pas de feuilles, ni à supporter le poids d'un trieur trop lourd, ni même à paniquer parce que vous avez oublié de numéroter les 18 pages du cours de lettres de la veille. Avec le cahier, vous arriver en cours et paf ! vous avez le cours précédent sous les yeux. Je vous épargne le gain de temps en ce qui concerne les révisions etc... Sans rire, le cahier c'est vraiment la voie de la réussite !

La semaine prochaine j'ai deux khôlles qui arrivent : géo et littérature. Je ne suis emballée par ni l'une, ni l'autre. D'autant que celle de lettres porte sur des lires que j'ai à peine lus, et celle de géo porte sur n'importe quel sujet qui touche la géographie de la France. Mon seul réconfort, le DST de géo du vendredi ne dure que trois heures et je vais donc pouvoir rentrer un peu plus tôt chez moi...

Enjoy et à la semaine prochaine !




samedi 26 octobre 2013

#Vacances1 (oui oui, en prépa aussi !)


Je pense que toutes les copines hypo/khâgneuses de la blogosphère seront d'accord avec moi, les vacances ça fait quand même du bien. Malgré le commentaire d'anglais, la traduction d'anglais, les révisions de latin, le DM de cinéma, la traduction de latin, le DM de philo, les six bouquins à lire en lettres, le DST de philo à la rentrée, les khôlles de géo, philo, lettres, cinéma; oui malgré tout ça, c'est quand même top d'être en vacances. Je dors neuf par nuits, luxe que j'ai n'ai pas connu depuis le 1er septembre. Je peux couper le sifflet à France Inter quand je veux me lever à 10h au lieu de 9. Je peux regarder Doctor Who sans culpabiliser (euh... un tout petit peu quand même).  Et puis je peux aussi travailler en écouter la musique des Chansons d'amour et traîner jusqu'à 3h du mat' sur facebook à liker des photos de chatons parce que j'ai internet non-stop et que c'est bien quand même. 

Sinon pour vous parler de mes dernières semaines de prépa, c'était un enfer parce que je faisais une mini-dépression-je-veux-rentrer-chez-moi et que je supporte pas bien les DST de 6h. Sérieusement ça m'épuise et je redoute ça plus que tout autre chose. Sinon j'ai pris 4 kilos, mais ça va, je le vis bien. J'ai eu une khôlle de culture antique et je m'en suis pas mal sortie, pourvu que ça dure. Je culpabilise de ne pas réussir à lire les livres de lettres à temps et donc je ne lis que des résumés depuis le début de l'année ce qui ne me ressemble, pas, mais alors pas du tout. Je dors entre 5 et 6h par nuits mais il paraît que c'est normal. Et puis pour finir je suis avec des filles géniallissimes, je sais pas comment vous dire autrement. Je les adore, c'est ma nouvelle famille.




Résumé de cette première période : J'agonise mais j'aime ça.

dimanche 29 septembre 2013

#Semaine3

Et hop, finie la semaine n°3 ! Alors là je peux dire que je suis vraiment dans le bain, avec mon DS de 4h (affreusement-horriblement-catastrophiquement compliqué !) pour terminer la semaine, c'est bon je commence à me sentir vraiment en prépa. D'ailleurs j'ai même la petite teinte bleuâtre sous les yeux qui commencent à apparaître (cool, j'entre dans la communauté très privée des gens qui dorment 5h30 et moins par nuit). Parce que oui, j'ai pas mal de boulot, et tout le temps, et puis je suis à trois livres par semaine. Les khôlles arrivent dangereusement, et ça sent pas super bon si vous voulez mon avis. J'ai survécu aux 700 mots d'anglais à apprendre et je suis pas pressée qu'il y en ai d'autres. Parce que franchement, l'anglais au lycée c'est de la tarte à la crème comparé à l'anglais en prépa...
Sinon, y'a aussi des trucs positifs (enfin je suis pas en train de dire que tous ces devoirs ne sont pas intéressants au contraire, mais ce sont des devoirs), la spé cinéma qui me permet d'aller voir plein de films dont un petit quelque chose de très intéressant que je vous conseille d'aller voir dès sa sortie en salle :


A la semaine prochaine les zozios!

dimanche 22 septembre 2013

#Semaine2

J'ai un peu déserté le blog dimanche dernier en raison d'une flemme difficile à combattre, mais rassurez-vous, je n'ai pas pour autant quitté la prépa. Je commence à entrevoir le rythme de folie que je vais devoir suivre tout au long de l'année. Premier devoir la semaine prochaine, première khôlle dans 2 semaines, on commence à entrer dans le vif du sujet... Je ne vous surprendrai sûrement pas si je vous dit que c'est très difficile. J'ai eu 8,5 à QCM de grammaire en anglais (mais c'était très difficile !) et 10 à un "petit" contrôle de lecture sur l'Iliade, l'Odyssée et la Chanson de Roland... L'année s'annonce difficile... vraiment très difficile...
Je commence à être rodée sur les trains, ou plus exactement sur le retard des trains, que j'ai pris en tout 6 fois et qui étaient en retard 5 fois sur les 6. J'ai déjà testé la demi-heure de retard en anglais, la valise qui pèse trois tonnes à monter sur 3 étages, la bouffe dégueu  le repas peu ragoûtant de la cantine, la soirée d'inté, l'hymne de l'hypokhâgne et puis d'autres trucs encore, mais bon la liste serait trop longue... La spécialité cinéma est un moment de pur bonheur (et je pèse mes mots), c'est presque aussi bien que de manger un brownie au chocolat (nan sérieux, c'est trop cool!). Comment vous décrire mes colocs' de l'internat sans vous dire qu'elles sont adorables. Je n'aurais jamais cru que je pourrais aussi bien m'entendre avec elles, j'ai l'impression que je l'ai connais depuis une éternité alors que ça ne fait que deux semaines !
Au niveau des cours, c'est vraiment très enrichissant, tout en profondeur, on étudie vraiment on ne fait plus que survoler comme au lycée. D'ailleurs ça consomme beaucoup, beaucoup (beaucoup) de papier, si bien que je me demande si je ne vais pas finir par prendre les cours à l'ordi...


Sur ce je vous laisse et vous souhaite une bonne semaine, j'ai 500 mots d'anglais à réviser (& non, ce n'est pas une blague).

Enjoy !

dimanche 8 septembre 2013

Bon voilà, ça y est, je suis rentrée. Sans vraiment de surprise je n'ai pas internet à l'internat (ce qui va poser quelques problèmes pour vous tenir régulièrement informés sur ce blog, mais "on verra bien"). Sinon, tout s'est super bien passé, mes colocs sont adorables, les khâgnes aussi, je sens que cette année va être géniale!

lundi 2 septembre 2013

vendredi 30 août 2013

On fait le bilan !

Et oui, c'est l'heure du bilan des vacances d'été, sachant que je rentre dans quelques jours, et que je suis extrêmement angoissée-impatiente-stressée-enthousiaste. Je vais être honnête avec tout le monde, j'ai pas foutu grand chose pendant ces deux mois d'été. J'ai commencé beaucoup de livres j'en ai fini presque aucun. 

Côté lettres j'ai terminé Madame Bovary et La Place de Royale de Corneille (sachant que je n'avais pas vraiment de programme établi et que j'avais déjà lu pas mal de bouquins conseillés). Je pense que c'est la matière que j'ai le plus préparée. Mon gros retard reste en philo sachant que je n'ai pu terminer aucun bouquin conseillé et que je sens que ça va faire mal... Pour ce qui est du cinéma j'ai fini un sur deux livres conseillés (et j'en suis à la moitié du deuxième), par contre j'ai un petit retard pour les films parce que le nombre d'emprunts sur ma carte bibliothèque est limité et je réalise un faible score de 11 films sur 20.

Pour ce qui est du reste, je suis ensevelie sous mes valises, et je crains par moments d'oublier l'essentiel, ces petites choses indispensables dont on ne se rend pas vraiment compte au quotidien. La rentrée a lieu mardi et bizarrement je me sens moins stressée. Impatiente mais moins stressée. Pourvu que ça dure !

jeudi 15 août 2013

Aussi loin que je me souvienne, je crois que j'ai toujours aimé cette période de pré-rentrée, ce moment où on fait des courses dans les grands magasins pour acheter des beaux cahiers et des beaux stylos. Sérieux, je crois que je voudrais faire des études pendant dix ans encore rien que pour avoir le plaisir de m'acheter un agenda tout neuf. 

Bon, nous sommes donc le 15 août et dans 19 jours c'est la rentrée. Comme je n'arrête pas de le dire à tout le monde, je suis super mega trop impatiente de rentrée, même si je suis aussi très flippée. Je commence un peu à en avoir assez de rencontrer des gens qui veulent absolument que je foire ma prépa parce que je vais rencontrer un beau brun malintentionné avec qui je vais m'enfuir pour vivre d'amour et d'eau fraîche dans la jungle amazonienne. Voilà, c'est un comportement assez récurrent dans mon entourage: vouloir à tout prix que l'autre échoue. Depuis que je suis en primaire, ça a toujours été comme ça. En CE1 j'ai été première au Test de compétences en français, mes parents, très fiers de moi, l'avaient annoncé à un repas de famille, les félicitations avaient très vite fait place aux "tu verras au collège quand elle redoublera, parce que tout le monde redouble au collège". Je n'ai pas redoublé le collège et j'ai eu le brevet mention très bien, et rebelote "tu verras, jusque là c'est facile, mais quand elle sera au lycée". Quand je suis rentrée en première L tout le monde a cru que c'était parce qu'on m'avait "refusée en S", ce qui évidemment n'était pas le cas. Du coup, j'ai surpris un peu tout le monde avec ma mention Très Bien au Bac, mais on en arrive toujours au même point, tout le monde veut me voir foirer ma prépa. Je ne sais pas si c'est de la jalousie ou juste un comportement débile, mais au bout d'un moment ça devient carrément lourd d'entendre toute la journée que dans quelques mois je vais péter un câble, dire merde à mes parents et partir pour vivre mon amour au bord du Pacifique. Alors au bout d'un moment je dis zut.



jeudi 8 août 2013

C'est assez marrant de me voir m'activer toute la journée à vouloir travailler. J'ai quelques soucis avec la philo, Kant me rebute, je ne comprends absolument rien, du coup je remet sans cesse à demain... Par contre je me suis découvert une passion nouvelle pour la géographie (peut-être parce que je comprends le livre), et j'avance assez vite. Idem pour l'histoire et ce passionnant ouvrage sur l'Antiquité tardive. Est-ce que vous saviez que dans l'Antiquité, les courses de char avaient le même impact sur la société que le football aujourd'hui? Les coureurs étaient de véritables stars et on gravait sur des monuments les noms des plus grands. De plus les plus grandes émeutes ont eu lieu à la suite de courses de char. De vrais hooligans ces romains... 

Mis à part ça j'ai l'impression d'entrer en CP et d'avoir à choisir entre le cartable Barbie rose ou le cartable Barbie bleu (le bleu il est mieux parce que le rose ça fait un peu bling bling). Je suis à fond dans les fournitures; quel agenda? quel trieur? Mon Dieu j'écris sur des feuilles ou sur des cahiers? Mes parents trouvent ça très drôle, et par moment je réalise pas bien que je rentre en prépa. Mardi, j'ai passé 1h chez la banquière pour recevoir la clé de ma vie d'étudiante indépendante (mais pas trop): ma carte bleue. Cela dit je l'ai toujours pas reçu, mais je vous tient au courant sur mon choix de couleurs (bleu canard ou fuschia éclatant?). Par contre j'ai quelques soucis avec la mutuelle étudiante. Je ne comprends absolument pas ce que je dois faire. Du coup, si des étudiants (charitables) passent par là, je veux bien leur aide !

Bon allez, Aristote me fait les yeux doux, je vais pas pouvoir résister longtemps...

EDIT : Ah oui j'oubliais ma hantise du moment. Il me semble avoir vu il y a quelques temps que j'ai du sport en Hyopkhâgne (ce que je ne peux plus vérifier vu que le site de mon lycée est temporairement inaccessible). Or ça fait quelques jours que je commence à cauchemarder et à m'imaginer que le sport en question c'est: natation. Mais je déteste la nation (non sans blague je suis une bouse). Et donc je suis en train de tester l'art vaudou pour échapper la piscine dans mon jardin. En espérant que les résultats se montrent concluants... 

mercredi 7 août 2013


Là ça n'a rien à voir avec la prépa, mais mon chat (dont je vous parlais dans l'article précédent) est mort. C'est triste et ça l'est pas parce qu'elle était très vieille (en fait c'était une chatte). Elle s'appelait Minouche, et je voulais qu'il y ait une petite trace d'elle sur ce blog.




mardi 6 août 2013

U-Turn ou comment je vais incessamment sous peu rentrer en Hypokhâgne AL.


Bon, un retournement de situation brutal s'impose; et je vais commencer par vous expliquer tout depuis le début.

Il se trouve que j'ai passé le bac (il y a un article dessus sur le blog), et que, contrairement à ce que je croyais j'ai tout déchiré (mention Très Bien rien que ça), et que l'année prochaine commence pour moi la nouvelle vie des études sup', et que mon voeux numéro 1 sur APB c'était... l'hypokhâgne (AL parce que faut pas déconner non plus). Je sais pas si vous avez déjà entendu parler de cette entité inviolable, mais le fait est que je commence ma nouvelle vie d'hypokhâgneuse dans à peu près un mois. Sauf que ça fait que quelques jours que je réalise vraiment ce qui m'arrive. J'ai un peu surfé sur la toile, découvert des blogs de filles taupe coules qui ont consigné presque au jour le jour leurs impressions, leur désespoir aussi parfois. Et au fil de mes lectures, j'ai réalisé le besoin urgent d'avoir un dépotoir pour crier ma rage face aux dissert' de philo où j'aurais 4,5 (et puis aussi parce que moi aussi j'ai envie dans la catégorie des filles taupe coules). Alors voilà, Bobbie in the sky devient le récit de mon aventure dans la jungle littéraire. Je ne cesse évidemment pas les chroniques cinématographiques soit dit en passant, mais ça ne sera peut-être plus le but ultime du blog. Cela dit, ça ne change pas grand chose étant donné que les statistiques de ce blog se résument à une visite par jour, la mienne lorsque je viens pour me connecter. J'espère cependant que d'autres hypokhâgneux ou non passeront par ici, et qu'on pourra pleurer ensemble (ou sauter de joie c'est vous qui voyez), parce que j'aime bien rencontrer de nouveaux gens taupe coules (bon j'arrête avec cette expression). 

Allez, et littérairement vôtre ! 

Bobbie

Ps: Si des âmes charitables passent ici, je voudrais leur demander d'allumer un cierge ou de faire une petit prière, parce que mon chat est très malade mais que c'est pas encore le moment pour lui de partir. Pas de tout de suite...

lundi 5 août 2013

Le renard jaune




Charles Senac, auteur d’un unique roman à succès est retrouvé mort chez lui. Senac était l’être le plus méprisé de tout le quartier et notamment des clients et du patron du Renard Jaune, unbar-restaurant où il avait ses habitudes. Tous avaient une bonne raison pour tuer Charles Dane. L’inspecteur Giraud, un ancien champion cycliste tombé dans l’oubli mène l’enquête, faisant du bistrot sa salle d’interrogatoire. Et ça, Jean Virno ne l’avait pas prévu, lorsqu’il avait placé sa bombe dans le restaurant ce matin là. Explosion prévue pour Midi pile ...


Ah ! C'est la malédiction des mois de juillet/août où on ne se déplace au ciné que pour voir des gros nanars sans nom. Et bien là, Mocky tape fort dans le genre du navet. Depuis Le bénévole, on avait vu vraiment des chefs-d'oeuvre et apparemment, le monsieur continue sur cette lancée. Au tout premier abord, quand on lit sur l'affiche la pléiade d'acteurs qui participent au film, on commence par se dire que ouais, pourquoi pas, ça peut être bien. Et puis le résumé ça fait penser à un polar à la George Simenon, avec un peu de suspense et une intrigue bien ficelée. Et enfin, faut reconnaître que Mocky ça nous fait un peu rêver, quand on pense à tous les chefs-d'oeuvre qu'il a signé... Cette article va donc tenter de vous expliquer pourquoi, on déchante très vite.

Déjà dès les premières minutes, un sentiment de malaise s'installe dans la salle. On se regarde tous pour savoir si ça vient de nous, ou si l'image est carrément pourrie. Faut dire que dans le débat après film, le monsieur nous explique que le tournage n'a duré qu'une semaine (durée moyenne pour un court-métrage et encore). Bref, déjà côté technique cinématographique, c'est pas ça (mais alors pas ça du tout !). Le film s'ouvre sur le coup de gueule de Borhinger qui surjoue un max (mais Richard, qu'est-ce qui se passe), autour d'un Brasseur et d'une Lavanant qui sont encore moins convaincants que lui. Bon, la soirée paraît longue à ce stade. On assiste ensuite à une scène de viol grotesque, puis le meurtre (j'ai deviné l'assassin au bout de dix minutes...), puis ça part complètement en vrille. 

Non, vraiment, on dirait que le scénariste perd les pédales et laisse écrire la suite à son fils de huit ans. Ça n'a ni queue ni tête, sans profondeur, c'est vide. Et puis ça me fait bien rigoler quand le réalisateur, à la fin de la projection nous parle d'une réflexion sur l'euthanasie, parce que moi je la vois pas vraiment, voire pas du tout. En bref, ce film est un échec à tous les points de vue...

mercredi 24 juillet 2013

Pour vous parler un peu d'Avignon 2013...




Avignon se transforme chaque été en scène théâtrale pour toutes les compagnies qui ont assez d'argent et d'énergie pour tenir un mois de festival. Un mois d'applaudissements, de désespoir, de galère, un mois qui en met plein la vue aux voyageurs curieux de découvrir "le plus grand théâtre du monde". Si depuis bien longtemps on a compris qu'il fallait délaisser le In, dont la programmation sérieuse et chère est finalement peu intéressante, il est toujours compliqué de choisir parmi la multitude de pièces proposées dans le catalogue du Off. Je me suis finalement attardée sur six pièces, certaines dont je connaissais les compagnies/acteurs, d'autres qui m'étaient totalement inconnues. Voici mes coups de coeur Avignon 2013 (par ordre chronologique).

Sur le chemin d'Antigone - Agence de Voyages Imaginaires

Photos : Elian Bachini

Toute premier spectacle vu le soir du jour où j'ai eu mon bac (et oui on a de drôles de manières de fêter les grandes événements dans la famille). L'Agence se produisait en fête au festival Villeneuve en scène, juste à côté d'Avignon, dans un cadre idyllique, que j'aurais bien occupé pour fêter mon anniversaire... L'Agence de Voyages Imaginaires ça fait partie des compagnies qui vous en met toujours plein la vue à tous ses spectacles, qui vous fait vibrer, rire, pleurer, sans qu'on s'y attende vraiment. A chaque fois c'est neuf, c'est surprenant, c'est merveilleux. L'Agence de Voyages Imaginaires c'est surtout Philippe Car, anciennement présent dans les Cartoun Sardines, génialissime inventeur fou, toujours prêt à de nouvelles expériences théâtrales. Après avoir vu l'an dernier le fabuleux Bourgeois Gentilhomme, je projetais depuis un petit moment de voir ce que donne Antigone, puisque la compagnie passe ici dans un tout autre registre. Ici pas de Philippe Car sur scène, seulement trois comédienne, dont l'une, pilier de l'Agence est omniprésente. L'histoire d'Antigone est racontée par un personnage clownesque, Séraphin, qui à lui seul joue tous les protagonistes de cette tragédie. Si à certains moments on se surprend à sourire, on est toutefois bien dans le genre de la tragédie, avec toute la gravité que pièce comme celle-ci requiert. Les effets spéciaux (que je ne vous dévoilerais pas ici bande de petits curieux) sont à couper le souffle. Seul petit bémol, l'omniprésence d'une seule actrice sur scène, qui rend le coeur de la pièce, c'est-à-dire la confrontation Antigone/Créon, pas aussi poignante que prévu. 

Pour voir Antigone ou d'autres spectacles de l'Agence (El Cid, Le Bourgeois Gentilhomme....), vous pouvez vous renseigner sur leur site web


Roméo et Juliette - Compagnia dell'Improvviso 


Photos : ?


Spectacle vu, non pas à Avignon mais à Salon de Provence, joué au festival tous les soirs au Théâtre La Luna. C'était d'ailleurs assez stratégique de le voir ce jour-là puisque c'était l'une des rares représentations avec le Trio Zephyr en Live. Donc Roméo et Juliette c'est rien de très original dans le choix de la pièce, c'est le chef-d'oeuvre Shakespearien à tous les points de vue. On passe du rire aux larmes, c'est loin de tous les clichés qu'on nous a servi dans les films. Luca Franceschi metteur en scène de génie (que je ne connaissais pas) joue l'atout de la Commedia Dell'Arte dans une mise en scène aux tonalités italiennes. Déjà adepte du changement de personnages, je le trouve particulièrement intelligent ici puisque le deuxième personnage est souvent l'opposé du premier. Petit coup de coeur pour Nicolas Violin qui interprète Roméo, charmant à tous les points de vue, tantôt agaçant, tantôt bouleversant. Car la pièce de Shakespeare est profondément humaine, et chaque minute, à chaque seconde on voudrait empêcher ces personnages si attachants de courir à leur perte, mais la tragédie est déjà en marche, et le dénouement tant redouté finit par tomber, et c'est déjà fini. 
Pour conclure ce Roméo et Juliette c'était: bouleversant, magnifique, Shakespearien, italien, humain. 






A voir, à revoir. Pour toute information, la compagnie à un site web & une page Facebook


Marie Tudor - Compagnie 13

Photos : ?

Vu aussi à Salon de Provence, dans cette magnifique Cour Renaissance du château de l'Empéri. Je dois tout d'abord vous avouer que je ne connaissais pas du tout la pièce, et que je me suis à peine renseignée par le thème. Après quelques recherches post représentations, il faut que vous sachiez que la plupart des personnages de la pièce sont fictifs et que l'intrigue ne se fonde pas sur des faits réels. Ceci étant dit, parlons un peu de la mise en scène. Le décor est très très très minimaliste. Tout comme les costumes. La force est à rechercher uniquement dans l'intrigue, le texte et bien sûr le jeu d'acteur. La première scène est à vrai dire incompréhensible, deux des personnages portent des masques qui leur cachent la bouche, on entend donc strictement rien de ce qu'ils racontent. Par la suite ça se rattrape et ça monte en puissance. Si le début est un peu long, premièrement parce que les scènes se situent de nuit et sont donc très peu éclairées, mais aussi parce que Victor Hugo nous explique l'intrigue en détail avant de commencer l'action. Le suspense va en crescendo. Séverine Cojannot excelle dans le rôle de Marie Tudor en se montrant autoritaire, passionnée (et complètement folle si vous voulez mon avis...). Le personnage de Jane est cette touche de bleu dans ce ciel si sombre, comme une porte ouverte vers un monde meilleur. La pièce était à Avignon pour la deuxième année, avec un succès bien mérité en 2012. 

Des infos sur la compagnie, des bio et des tas d'autres trucs ici

Chapeau, Perrault ! - Théâtre en Stock

Photos : Dominique Chauvin

Quand on va à Avignon, faut au moins aller voir un spectacle jeune public au Collège de la Salle, c'est obligatoire. L'avantage c'est qu'il y en a beaucoup sur tous les thèmes, et qu'il reste souvent des places. Je pourrais pas vraiment vous expliquer pourquoi j'ai choisi Perrault, mis à part qu'il me semblait que j'arrivais en terrain conquis vu que c'est quelque chose d'assez traditionnel la plupart du temps. Le choix est ici de ne pas raconter un, mais tous les contes de Ma mère l'Oye, avec pour fil conducteur un vieux grand-père (pas si vieux) et sa petite-fille (pas si petite). Le spectacle est toute fois un peu brouillon par moment puisque les deux personnages se perdent dans les contes, ce qui n'est pas gênant pour les contes qui sont très connus, mais l'est un peu plus pour ceux qui sont très peu connus (du genre Grisélidis dont je n'ai toujours pas compris l'histoire). Deuxième bémol, le spectacle s'adresse dans le catalogue à des enfants à partir de six enfants, toutefois, je trouve l'âge un peu bas, puisque certains personnages sont absolument effrayants, comme l'Ogre qui arrive avec une grosse voix, un tablier plein de sang et aiguise un couteau. Le gros point fort est sans contestation les costumes, les lumières et la musique, très à propos, et féeriques (j'aurais vendu tous mes Naruto au diable pour avoir les mêmes chaussures que Cendrillon). Et puis j'ai eu un coup de coeur pour ces deux acteurs qui portent la pièce, et jouent tous ces personnages si différents à chaque fois ! Et puis pour terminer je les aime bien aprce qu'ils viennent de Cergy Ponpon (la classe quand même !).

Alors, actualités et tout, et tout sur le site.

Brigade Financière - Nathalie Mann/Jean-Marie Galey

Photos: Denis Tribhou


Alors ça, c'était l'une des pièces incontournables d'Avignon 2013 où il fallait réserver sa place trois jours avant, et où il y avait toujours une vingtaine de personnes sur liste d'attente. Parce que Nathalie Mann c'est la grande star après La Papesse Américaine (qui était une véritable tuerie et je pèse mes mots), est revenue cette année dans une pièce clairement politique au côté d'un ex-pensionnaire de la Comédie Française. Premier reproche: la salle est minable ce qui fait qu'on doit constamment bouger pour voir les acteurs évoluer sur scène. Si les acteurs sont  sont au top, la pièce est bien écrite mais enfonce des portes ouvertes. Ça ressemble dans les grandes lignes à l'Ivresse du pouvoir (sans ivresse du pouvoir). Un peu long par moment, peu de suspense, dommage. Bien mais pas inoubliable. 


Être ou ne pas être - Compagnia dell'Improvviso 

Photos : ?


C'est peut-être le plus gros coup de coeur de cette saison. Dernier spectacle vu, adieux à la magie d'Avignon. Si on s'attend au départ à voir un spectacle sur Hamlet, c'est un leurre (et c'est peut-être pour ça que c'est aussi génial). Luca Franceschi (dont je vous ai déjà parlé un peu plus haut), seul sur scène évolue dans un cadre très intimiste, autour des principaux monologues de l'oeuvre Shakespearienne. Difficile de vous parler de l'histoire sans vous dévoiler l'intrigue. Tout est parfait dans le genre, la lumière, la musique, le jeu d'acteur. La pièce, très drôle, se finit sur une pointe d'émotion et il est bien difficile de sortir de la magie  théâtrale offerte si généreusement sur scène. On y retrouve également ce théâtre italien, cette tradition de théâtre de tréteaux qui devait être chère à Shakespeare à son époque. Brillant, intelligent, on voudrait ne jamais quitter la salle est assister à la fameuse "représentation éternelle".  Alors finalement pas besoin de Théââââââtre avec un grand T pour être vrai, c'est ce que nous a montré cette joyeuse troupe que je vais suivre de très près!




A voir, à revoir. Pour toute information, la compagnie à un site web & une page Facebook


Voilà c'était quelques mots d'Avignon,

A bientôt les Loulous,

Bobbie. 

jeudi 11 juillet 2013

Marius - Daniel Auteuil (Ou comment plagier légitimement un film)




Une fois de plus la tornade Daniel-Auteuil-je-ne-suis-pas-réalisateur-mais-je fais-comme-si a encore frappé. Après le désastre de La fille du puisatier, Monsieur Auteuil se lance à présent dans la trilogie, le chef-d'oeuvre de Pagnol: Marius, Fanny, César. Au premier abord je me dis que je vois pas bien l'intérêt d'un remake, mais après tout pourquoi pas, si un nouvel angle de lecture s'ouvre et si le réalisateur fait preuve d'une véritable mise-en-scène. Au deuxième abord, je me dis que Raphael Personnaz me fait vraiment craquer avec ses yeux bleus océans et qu'il faut que j'aille voir le film rien que pour me noyer dedans.
Autant dire que dès les premières minutes je me suis fait chier (pour ne pas rester polie), pour les raisons suivantes :

1. La mise en scène est complétement calquée sur le film original donc je vois pas bien l'intérêt, c'est plutôt du plagiat que de la création. Aucune touche personnelle, aucune liberté, bref inintéressant.

2. Mais qui a eu cette idée pourrie de faire parler des acteurs non marseillais avec l'accent du sud, on dirait des nordiste qui parodient les gens du sud. C'est grotesque et ridicule.(Dis Raphael, pourquoi? pourquoi?)

3. Aucune direction d'acteurs et ça se voit. A part Rufus qui joue très peu, ils parlent tous très faux, surjouent. Darroussin, mais qu'est-ce-qui s'est passé?? Toi qui joues si juste d'habitude, pourquoi me faire ça??

4. Marie-Anne Chazel, trop de comique tue le comique. Le personnage est totalement incohérent: une poissonnière bourgeoise HA. HA. HA.

5. Trop de clichés. Le canotier, le petit foulard (qui soit dit en passant ressemble à un lacet) etc. C'est beaucoup TROP.

6. Les décors. Si je peux concevoir qu'au temps de Pagnol les décors ressemblaient à du carton pâte, je pense qu'aujourd'hui on a assez de moyens pour rendre les décors un peu plus réalistes. Parce qu'encore une fois ici, ça frise le ridicule.

7. Cette chanson de Charles Trénet à la fin du film n'a aucun rapport, mais pour le coup aucun.

8. Daniel Auteuil n'est pas et ne sera jamais Raimu.

Pour les points positifs, la lumière est pas mal. Et c'est tout.

En bref, si on aime la Provence, Pagnol et Marius, on part en courant au risque de dépenser de l'argent pour rien.


lundi 1 juillet 2013

Ginger & Rosa



Bon c'est le premier vrai article du blog (parce qu'avant c'était du bidon), et ça tombe sur ce film, et bien parce que c'est le dernier film que j'ai vu au cinéma. 
Alors pour commencer, il faut vous dire qu'au départ ça m'emballait pas du tout d'aller voir ce film, parce que ça ressemblait encore à une histoire de lesbiennes (soit dit en passant je n'ai rien contre les lesbiennes, mais je pense qu'il suffit pas d'avoir deux jolies filles qui se roulent des pelles pour faire un film), en plus de ça, soutenu par Téva, la chaîne qui diffuse jour et nuit Une nounou d'enfer, et que pour terminer le résumé allociné est, disons, très minimaliste: Dans le Londres des années 60, deux adolescentes vivent une vie paisible et rêvent d'un futur plus agréable que celui de leurs parents. Mais quand débute la Guerre froide, leurs vies vont changer considérablement...



Il faut croire que j'aime tenter le diable vu que malgré tout ces paramètres, je suis quand même allée voir Ginger & Rosa (parce que ça parle du Royaume-Uni et que théoriquement j'aime tout ce qui touche de près ou de loin au Royaume-Uni). Le film s'ouvre sur la charmante image de deux femmes en train d'accoucher, puis on voit à différentes étapes de l'enfance Ginger, la jolie rousse (en à peu près cinq minutes), ce qui me pousse à dire que le début est assez flou, trop rapide, comparé à la suite du film. Je vais pas faire une analyse séquence par séquence, mais je dois dire qu'esthétiquement, Sally Potter réussit un coup de maître avec des scènes qui atteignent une certaine perfection (par exemple celle où Ginger de désespoir court dans un parc)



Jolie couleur également adoptée par le film, qui donne une ambiance très 60s et très londonienne. Excellent choix des deux actrices principales Alice Englert et Elle Fanning, avec un petit coup de coeur pour Elle Fanning, que je découvre dans ce film et que je vais suivre d'assez près je pense. Sur un fond de guerre froide, le film se défend assez bien en posant des questions d'ordre politico-sociales, sur les conventions, la famille, ce que l'on peut faire ou ne pas faire. Seul gros bémol, le rythme  reste quand même assez lent et il y a pas de moment où on a envie de sortir de la salle, parce que c'est pas très vivant... 

Conclusion: pas le meilleur film de l'année, mais si on aime les années 60, Londres et les cheveux roux, on  peut passer un bon moment. 


mardi 25 juin 2013

Bobbie a passé son bac...

Donc Bobbie a passé son bac et vous le raconte. En gifs (parce que les gifs sont cools). 

Philo :


Histoire-Géo: 




Littérature:





Allemand LV1:





Anglais LV2:



Oral d'anglais:



Oral d'allemand :







samedi 1 juin 2013

Il faut bien commencer quelque part...




Bon alors ce blog a eu plusieurs vies. Il devient maintenant un blog cinématographique sur tout ce qui touche de près ou de loin au.... cinéma. On parlera aussi un peu télévision et séries, parce que c'est pas si loin (et parce que je suis une impossible fangirl). Pourquoi pas musique aussi, parce que c'est chouette. 

Et puis j'ai décidé de commencer avec cette photo des Enfants du Paradis parce qu'ils sont cools (un peu comme les noeuds papillons mais ça, on en reparlera plus tard).

Bobbie.