vendredi 30 août 2013

On fait le bilan !

Et oui, c'est l'heure du bilan des vacances d'été, sachant que je rentre dans quelques jours, et que je suis extrêmement angoissée-impatiente-stressée-enthousiaste. Je vais être honnête avec tout le monde, j'ai pas foutu grand chose pendant ces deux mois d'été. J'ai commencé beaucoup de livres j'en ai fini presque aucun. 

Côté lettres j'ai terminé Madame Bovary et La Place de Royale de Corneille (sachant que je n'avais pas vraiment de programme établi et que j'avais déjà lu pas mal de bouquins conseillés). Je pense que c'est la matière que j'ai le plus préparée. Mon gros retard reste en philo sachant que je n'ai pu terminer aucun bouquin conseillé et que je sens que ça va faire mal... Pour ce qui est du cinéma j'ai fini un sur deux livres conseillés (et j'en suis à la moitié du deuxième), par contre j'ai un petit retard pour les films parce que le nombre d'emprunts sur ma carte bibliothèque est limité et je réalise un faible score de 11 films sur 20.

Pour ce qui est du reste, je suis ensevelie sous mes valises, et je crains par moments d'oublier l'essentiel, ces petites choses indispensables dont on ne se rend pas vraiment compte au quotidien. La rentrée a lieu mardi et bizarrement je me sens moins stressée. Impatiente mais moins stressée. Pourvu que ça dure !

jeudi 15 août 2013

Aussi loin que je me souvienne, je crois que j'ai toujours aimé cette période de pré-rentrée, ce moment où on fait des courses dans les grands magasins pour acheter des beaux cahiers et des beaux stylos. Sérieux, je crois que je voudrais faire des études pendant dix ans encore rien que pour avoir le plaisir de m'acheter un agenda tout neuf. 

Bon, nous sommes donc le 15 août et dans 19 jours c'est la rentrée. Comme je n'arrête pas de le dire à tout le monde, je suis super mega trop impatiente de rentrée, même si je suis aussi très flippée. Je commence un peu à en avoir assez de rencontrer des gens qui veulent absolument que je foire ma prépa parce que je vais rencontrer un beau brun malintentionné avec qui je vais m'enfuir pour vivre d'amour et d'eau fraîche dans la jungle amazonienne. Voilà, c'est un comportement assez récurrent dans mon entourage: vouloir à tout prix que l'autre échoue. Depuis que je suis en primaire, ça a toujours été comme ça. En CE1 j'ai été première au Test de compétences en français, mes parents, très fiers de moi, l'avaient annoncé à un repas de famille, les félicitations avaient très vite fait place aux "tu verras au collège quand elle redoublera, parce que tout le monde redouble au collège". Je n'ai pas redoublé le collège et j'ai eu le brevet mention très bien, et rebelote "tu verras, jusque là c'est facile, mais quand elle sera au lycée". Quand je suis rentrée en première L tout le monde a cru que c'était parce qu'on m'avait "refusée en S", ce qui évidemment n'était pas le cas. Du coup, j'ai surpris un peu tout le monde avec ma mention Très Bien au Bac, mais on en arrive toujours au même point, tout le monde veut me voir foirer ma prépa. Je ne sais pas si c'est de la jalousie ou juste un comportement débile, mais au bout d'un moment ça devient carrément lourd d'entendre toute la journée que dans quelques mois je vais péter un câble, dire merde à mes parents et partir pour vivre mon amour au bord du Pacifique. Alors au bout d'un moment je dis zut.



jeudi 8 août 2013

C'est assez marrant de me voir m'activer toute la journée à vouloir travailler. J'ai quelques soucis avec la philo, Kant me rebute, je ne comprends absolument rien, du coup je remet sans cesse à demain... Par contre je me suis découvert une passion nouvelle pour la géographie (peut-être parce que je comprends le livre), et j'avance assez vite. Idem pour l'histoire et ce passionnant ouvrage sur l'Antiquité tardive. Est-ce que vous saviez que dans l'Antiquité, les courses de char avaient le même impact sur la société que le football aujourd'hui? Les coureurs étaient de véritables stars et on gravait sur des monuments les noms des plus grands. De plus les plus grandes émeutes ont eu lieu à la suite de courses de char. De vrais hooligans ces romains... 

Mis à part ça j'ai l'impression d'entrer en CP et d'avoir à choisir entre le cartable Barbie rose ou le cartable Barbie bleu (le bleu il est mieux parce que le rose ça fait un peu bling bling). Je suis à fond dans les fournitures; quel agenda? quel trieur? Mon Dieu j'écris sur des feuilles ou sur des cahiers? Mes parents trouvent ça très drôle, et par moment je réalise pas bien que je rentre en prépa. Mardi, j'ai passé 1h chez la banquière pour recevoir la clé de ma vie d'étudiante indépendante (mais pas trop): ma carte bleue. Cela dit je l'ai toujours pas reçu, mais je vous tient au courant sur mon choix de couleurs (bleu canard ou fuschia éclatant?). Par contre j'ai quelques soucis avec la mutuelle étudiante. Je ne comprends absolument pas ce que je dois faire. Du coup, si des étudiants (charitables) passent par là, je veux bien leur aide !

Bon allez, Aristote me fait les yeux doux, je vais pas pouvoir résister longtemps...

EDIT : Ah oui j'oubliais ma hantise du moment. Il me semble avoir vu il y a quelques temps que j'ai du sport en Hyopkhâgne (ce que je ne peux plus vérifier vu que le site de mon lycée est temporairement inaccessible). Or ça fait quelques jours que je commence à cauchemarder et à m'imaginer que le sport en question c'est: natation. Mais je déteste la nation (non sans blague je suis une bouse). Et donc je suis en train de tester l'art vaudou pour échapper la piscine dans mon jardin. En espérant que les résultats se montrent concluants... 

mercredi 7 août 2013


Là ça n'a rien à voir avec la prépa, mais mon chat (dont je vous parlais dans l'article précédent) est mort. C'est triste et ça l'est pas parce qu'elle était très vieille (en fait c'était une chatte). Elle s'appelait Minouche, et je voulais qu'il y ait une petite trace d'elle sur ce blog.




mardi 6 août 2013

U-Turn ou comment je vais incessamment sous peu rentrer en Hypokhâgne AL.


Bon, un retournement de situation brutal s'impose; et je vais commencer par vous expliquer tout depuis le début.

Il se trouve que j'ai passé le bac (il y a un article dessus sur le blog), et que, contrairement à ce que je croyais j'ai tout déchiré (mention Très Bien rien que ça), et que l'année prochaine commence pour moi la nouvelle vie des études sup', et que mon voeux numéro 1 sur APB c'était... l'hypokhâgne (AL parce que faut pas déconner non plus). Je sais pas si vous avez déjà entendu parler de cette entité inviolable, mais le fait est que je commence ma nouvelle vie d'hypokhâgneuse dans à peu près un mois. Sauf que ça fait que quelques jours que je réalise vraiment ce qui m'arrive. J'ai un peu surfé sur la toile, découvert des blogs de filles taupe coules qui ont consigné presque au jour le jour leurs impressions, leur désespoir aussi parfois. Et au fil de mes lectures, j'ai réalisé le besoin urgent d'avoir un dépotoir pour crier ma rage face aux dissert' de philo où j'aurais 4,5 (et puis aussi parce que moi aussi j'ai envie dans la catégorie des filles taupe coules). Alors voilà, Bobbie in the sky devient le récit de mon aventure dans la jungle littéraire. Je ne cesse évidemment pas les chroniques cinématographiques soit dit en passant, mais ça ne sera peut-être plus le but ultime du blog. Cela dit, ça ne change pas grand chose étant donné que les statistiques de ce blog se résument à une visite par jour, la mienne lorsque je viens pour me connecter. J'espère cependant que d'autres hypokhâgneux ou non passeront par ici, et qu'on pourra pleurer ensemble (ou sauter de joie c'est vous qui voyez), parce que j'aime bien rencontrer de nouveaux gens taupe coules (bon j'arrête avec cette expression). 

Allez, et littérairement vôtre ! 

Bobbie

Ps: Si des âmes charitables passent ici, je voudrais leur demander d'allumer un cierge ou de faire une petit prière, parce que mon chat est très malade mais que c'est pas encore le moment pour lui de partir. Pas de tout de suite...

lundi 5 août 2013

Le renard jaune




Charles Senac, auteur d’un unique roman à succès est retrouvé mort chez lui. Senac était l’être le plus méprisé de tout le quartier et notamment des clients et du patron du Renard Jaune, unbar-restaurant où il avait ses habitudes. Tous avaient une bonne raison pour tuer Charles Dane. L’inspecteur Giraud, un ancien champion cycliste tombé dans l’oubli mène l’enquête, faisant du bistrot sa salle d’interrogatoire. Et ça, Jean Virno ne l’avait pas prévu, lorsqu’il avait placé sa bombe dans le restaurant ce matin là. Explosion prévue pour Midi pile ...


Ah ! C'est la malédiction des mois de juillet/août où on ne se déplace au ciné que pour voir des gros nanars sans nom. Et bien là, Mocky tape fort dans le genre du navet. Depuis Le bénévole, on avait vu vraiment des chefs-d'oeuvre et apparemment, le monsieur continue sur cette lancée. Au tout premier abord, quand on lit sur l'affiche la pléiade d'acteurs qui participent au film, on commence par se dire que ouais, pourquoi pas, ça peut être bien. Et puis le résumé ça fait penser à un polar à la George Simenon, avec un peu de suspense et une intrigue bien ficelée. Et enfin, faut reconnaître que Mocky ça nous fait un peu rêver, quand on pense à tous les chefs-d'oeuvre qu'il a signé... Cette article va donc tenter de vous expliquer pourquoi, on déchante très vite.

Déjà dès les premières minutes, un sentiment de malaise s'installe dans la salle. On se regarde tous pour savoir si ça vient de nous, ou si l'image est carrément pourrie. Faut dire que dans le débat après film, le monsieur nous explique que le tournage n'a duré qu'une semaine (durée moyenne pour un court-métrage et encore). Bref, déjà côté technique cinématographique, c'est pas ça (mais alors pas ça du tout !). Le film s'ouvre sur le coup de gueule de Borhinger qui surjoue un max (mais Richard, qu'est-ce qui se passe), autour d'un Brasseur et d'une Lavanant qui sont encore moins convaincants que lui. Bon, la soirée paraît longue à ce stade. On assiste ensuite à une scène de viol grotesque, puis le meurtre (j'ai deviné l'assassin au bout de dix minutes...), puis ça part complètement en vrille. 

Non, vraiment, on dirait que le scénariste perd les pédales et laisse écrire la suite à son fils de huit ans. Ça n'a ni queue ni tête, sans profondeur, c'est vide. Et puis ça me fait bien rigoler quand le réalisateur, à la fin de la projection nous parle d'une réflexion sur l'euthanasie, parce que moi je la vois pas vraiment, voire pas du tout. En bref, ce film est un échec à tous les points de vue...