tag:blogger.com,1999:blog-37742637460270913712024-03-13T21:08:13.467-07:00Bobbie in the SkySur l'écran noir de mes nuits blanches...Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.comBlogger35125tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-28942207608252052412015-08-20T06:14:00.002-07:002015-08-21T02:46:36.348-07:00Mustang<div style="text-align: justify;">
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<a href="http://www.lesinrocks.com/wp-content/thumbnails/uploads/2015/06/unedetail_0158_def-tt-width-1600-height-1067-bgcolor-FFFFFF.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.lesinrocks.com/wp-content/thumbnails/uploads/2015/06/unedetail_0158_def-tt-width-1600-height-1067-bgcolor-FFFFFF.jpg" height="426" width="640" /></a></div>
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Mustang est le nom de ces chevaux que nul ne peut maîtriser. Je trouve d'ailleurs révélateur a posteriori que le titre du film soit au singulier, et non au pluriel, comme on aurait pu le supposer au départ. Mustang est le portrait de cette fougue propre aux êtres indomptables.</div>
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Véritable sensation de la quinzaine des réalisateurs 2015, <i>Mustang</i> est avant tout un film de filles : cinq héroïnes se partagent l'affiche. Lale et ses quatre soeurs sont turques, belles et indépendantes. Le dernier jour de l'année scolaire, elles s'amusent avec des garçons sur le chemin du retour. Mais ce petit jeu va alors prendre des proportions inattendues: outrés par un comportement qu'ils jugent indécent, les membres de la famille vont prendre des sanctions à l'égard de ces cinq rebelles. La maison se transforme peu à peu en prison pour jeunes filles à marier. </div>
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<i>Mustang</i> pose en premier lieu la question de la femme et de la fille en Turquie. Sans trop rentrer dans les détails, il faut quand même souligner qu'il s'agit d'un pays historiquement progressiste en matière de droits des femmes : dès les années 30 elles obtiennent le droit de vote, l'IVG y est autorisée jusqu'à la dixième semaine de grossesse. Mais depuis l'arrivée au pouvoir du parti de Recep Tayyip Erdoğan, on constate un retour en force du patriarcat lié à des mesures gouvernementales. La réalisatrice souligne à ce titre le retour des écoles religieuses pour mieux "encadrer" la société et mettre fin à une trop grande liberté intellectuelle de la population. Finalement la femme est tiraillée entre deux extrêmes : sur le papier elle a des droits, est libre et émancipée, mais au sein même de la société elle reste soumise au masculin. C'est d'autant plus intéressant que la Turquie est finalement un pays dont on parle assez peu et qui est plus ou moins absent du paysage cinématographique. On se souvient de l'excellent <i>Wajda</i> dans le même genre, qui posait la question de la féminité en Arabie Saoudite, ou encore de<i> Hors-Jeu</i> de Jafar Panahi sur l'écrasement de la jeune fille en Iran. D'ailleurs cet état de fait est l'un des premiers arguments présentés par les pays d'Europe de l'ouest pour s'opposer à l'entrée du pays dans l'UE, quoi que le gouvernement voudrait nous faire croire qu'il n'en est rien. Dans une inteview pour <i>Les Inrocks</i>, Deniz Gamze Ergüven déclarait d'ailleurs "Je voulais raconter ce que cela représente d’être une femme aujourd’hui en Turquie, dit la réalisatrice. Le pays a toujours été partagé entre deux courants, l’un progressiste, l’autre rétrograde, mais depuis quelques années le second s’impose. Chaque semaine, des types de l’AKP font des déclarations odieuses sur les femmes, qui contribuent à polluer les esprits. Ils nous obligent à nous cacher, à nous taire, à avoir honte." On peut donc parler à propos de Mustang d'une certaine urgence de cinéma; une envie de dire au monde quelque chose. Très vite, le film va se concentrer sur la maison et sa transformation progressive. Les filles ne verront bientôt plus le monde du dehors autrement qu'à travers les barreaux de leur prison. Il y a l'idée que l'enfermement de ces jeunes filles a quelque chose de contre-nature (au sens d'aller à l'encontre de l'ordre normal des choses) comme le montre leurs tentatives parfois désespérées de s'échapper. Pourtant, il n'y a parmi elles qu'un seul véritable Mustang : Lale, la petite dernière qui luttera jusqu'au bout pour sa liberté.<br />
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<a href="http://md1.libe.com/photo/777177-mustang.jpg?modified_at=1432064003&width=750" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://md1.libe.com/photo/777177-mustang.jpg?modified_at=1432064003&width=750" height="358" width="640" /></a></div>
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Il y a chez Deniz Gamze Ergüven un sens du cadre qui frise la perfection : jamais un centimètre à côté, la caméra est toujours à sa place. Beaucoup de plans serrés nous font entrer dans l'intimité de cette bande de filles au caractère bien trempé, qui ressemble à bien des égards à celle que Sofia Coppola avait mis en scène dans The Virgin Suicides. Misant sur la légèreté, <i>Mustang</i> n'est pas à proprement parler un drame puisqu'on y trouve à plusieurs reprises des scènes de comédie, comme ce moment assez croustillant où les filles se rendent à un match de football. Il faut aussi parler de cette luminosité toute particulière qui éclaire le film, dans des tons doux-amer. Deniz Gamze Ergüven magnifie la femme, même lorsqu'elle se soumet. Et il y a surtout Günes Nezihe Sensoy qui interprète la jeune Lale et qui porte véritablement le film, du haut de ses 1 mètre 50. Rebelle, insaisissable, fougueuse mais surtout indomptable.<br />
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Là où le bât blesse un peu, c'est qu'emportée par ses désirs et ses espoirs, la réalisatrice finit par perdre de vue le point de vue réaliste auquel elle s'était si bien tenue au début du film. Le dernier quart d'heure est rocambolesque, on se croirait presque dans un film d'aventures où le héros s'en sort toujours. Il aurait peut-être mieux fallu terminer sur une note d'espoir plus mitigée, plutôt que sur cet élan d'héroïsme un peu bancal auquel on ne croit sans grande conviction.<br />
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Mais on ne saurait trop s'acharner sur <i>Mustang</i> tant on a envie d'y croire. Une nouvelle preuve que le cinéma n'est pas qu'une affaire d'hommes et j'espère que l'on reverra le nom Deniz Gamze Ergüven à l'avenir !<br />
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-67228621819417149562015-08-17T02:17:00.000-07:002015-08-20T06:35:52.913-07:00Respirez c'est déjà trop tard<div style="text-align: justify;">
J'ai presque envie de dire qu'il ne faut rien lire, ni voir sur le film avant de l'avoir vu.<br />
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Je ne sais pas si on est tout de suite autorisé à dire qu'un film est un chef-d'oeuvre. Il faut souvent laisser le temps nous dire si la postérité l'accepte dans son panthéon avant de s'enflammer pour une brindille. Je m'enflamme rarement ces temps-ci dans les salles obscures. Je suis souvent déçue quand on promet beaucoup de choses sur le papier et que finalement je vois un scénario vu et revu, et des images sur faites. Alors forcément à la moindre étincelle, c'est souvent l'explosion de joie. Le temps a travaillé depuis un mois pour savoir ce que je retenais du dernier film d'Alexander Kott. </div>
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Il faut commencer par remarque qu'il y a peu de films de l'est qui nous parviennent. Je me rappelle du très bon <i>Léviathan</i> qui avait fait un carton au festival de Cannes de l'an passé. Avant, c'est un peu le néant. Bien sûr il faut citer Tarkovski, les cinéastes soviétiques ou même encore les polonais comme Kieslowski qui ont une sensibilité si particulière; j'ai presque envie de dire une sensibilité slave. Les films de l'est nous apprennent bien souvent à écouter; à écouter et à respirer. Souvent construit sur des systèmes de pensée différent de nos schémas occidentaux, j'ai toujours l'impression que le cinéma slave nous propose d'être un autre cerveau pendant quelques heures, histoire de s'oublier un peu pour se "mettre à la place". Je ne sais pas si on peut véritablement penser comme un autre. Il est certain qu'il y aura toujours une barrière culturelle entre nous et cet autre système (quoique l'occidentalisation effrayante de la société tend à effacer cette frontière). Mais tout de même, c'est un peu comme voyager dans un autre cerveau le temps d'un film. <br />
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Je n'ai jamais autant pu apprécier le temps qu'en regardant <i>Le Souffle</i>. D'ailleurs <i>Le Souffle</i> porte bien son nom, il y a des traces de l'animus des latins dans ce film d'1h30, romance sans parole au beau milieu du paysage kazakhe. Certes, les personnages de Kott ne parlent pas, mais ils en disent déjà beaucoup par leur regard, et par leurs silences. Filmé au plus près, le visage anxieux de la belle Elena Ann est particulièrement révélateur de l'incertitude de ce monde en train de disparaître. J'ai tendance, comme tout le monde, à associer l'âme russe à ce tableau de Malévitch où l'on voit la cavalerie rouge se détacher au loin. Ce qui m'a toujours frappée dans ce tableau c'est la taille des chevaux par rapport à l'horizon. De tous petits chevaux minuscules littéralement écrasés entre la terre et le ciel. <i>Le </i>Souffle a quelque chose de Malévitch dans la façon dont il remet l'homme à sa place : quatre vies humaines dans cette immensité désertique. Mais la nature est loin d'être hostile, bien au contraire; le mal vient de la ville et de l'homme civilisé qui apportent avec eux le chaos et la destruction.<br />
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Il y aurait beaucoup à dire de ces quatre personnages mis en scène par Kott : le père de famille rustre, la jeune ingénue, le garçon de la campagne et l'étranger. Et encore que non, ce découpage me paraît beaucoup trop occidental. Ces quatre anti-héros nous apparaissent comme des ombres vacillantes et incertaines. Je me suis d'ailleurs longtemps demandé si ce jeune homme qui marche sur les mains existe ailleurs que dans l'imaginaire de la jeune fille. Je me le demande encore, quoique ça n'ait pas beaucoup d'importance. Le cœur du film est dans les clefs disséminées par le réalisateur pour nous conduire à la catastrophe finale. Des événements imprévus, la nature qui meurt à petit feu et l'innocence de la jeunesse qui suit son cours. Après avoir respiré à pleins poumons pendant 1h20, voilà que sans nous y attendre nous nous retrouvons le souffle court, une étrange boule au creux de la gorge. Car ce drame qui se joue sous nos yeux est beaucoup plus complexe que ce qui apparaissait au départ. Beaucoup plus ignoble aussi. Et beaucoup trop vrai.<br />
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L'histoire nous dira si le film de Kott est un chef-d'oeuvre. Je le place pour ma part en bonne position dans mon panthéon personnel, aux côtés des plus grands, en remerciement de cette extraordinaire expérience de cinéma. </div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-67995277610483881192015-07-05T03:17:00.001-07:002015-07-06T04:12:44.212-07:00Smile of Sunday #1<div style="text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiElnuRpoV4TkcYaJz8F8VdZi2wx6gZIYJVg2fsZBg8nEuoCJ4PqOwwxZpXYDmLn-An2Abl_7foqVjquZVizOqnsQPaXDvQJBxnlLk40UARoNwZ9IqcHZSLze6BvHhFqPwhONpS-32sKlT6/s1600/vice+versa+pict2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="364" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiElnuRpoV4TkcYaJz8F8VdZi2wx6gZIYJVg2fsZBg8nEuoCJ4PqOwwxZpXYDmLn-An2Abl_7foqVjquZVizOqnsQPaXDvQJBxnlLk40UARoNwZ9IqcHZSLze6BvHhFqPwhONpS-32sKlT6/s1600/vice+versa+pict2.jpg" width="640" /></a></div>
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Faute de pondre un chouette article sur Vice-Versa, je mets Riley à l'honneur en ce dimanche puisqu'elle est mon premier sourire du dimanche (rendez-vous qui je l'espère sera reconduit tous les dimanches). C'est un peu difficile de trouver une forme pour la chronique du dernier pixar puisque je voudrais qu'elle soit aussi exaltante que le film, et c'est pas gagné. Mais je ne désespère pas... </div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-21938120856406394892015-06-25T08:01:00.003-07:002015-07-06T04:02:34.859-07:00La tête haute - Emmanuelle Bercot<h2 style="text-align: center;">
Quand les bons sentiments sont de mise</h2>
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<a href="http://images.allocine.fr/pictures/15/04/28/12/21/346872.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://images.allocine.fr/pictures/15/04/28/12/21/346872.jpg" height="426" width="640" /></a></div>
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<i><span style="font-size: x-small;">(le dernier paragraphe de cet article dévoile quelques éléments de l'intrigue)</span></i><br />
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Emmanuelle Bercot, c'est la tendance du moment. Belle, indépendante, femme, actrice, réalisatrice, réalisactrice du cinéma d'aujourd'hui comme probablement du cinéma de demain; sa présence en ouverture du festival de Cannes ne fait que confirmer une certaine notoriété et reconnaissance dans ce milieu éminemment masculin. Madame Emmanuelle Bercot. Pourtant Emmanuelle Bercot ce n'est pas un cinéma strictement féminin. Elle a su comme sa comparse Maïwenn porter un regard sur le monde. Un regard différent parce qu'elles n'oublient pas qu'elles sont femmes qui ne déclare pas la guerre au monde masculin, qui s'y confronte, qui cherche à s'imposer délicatement, avec subtilité. C'est peut-être ça être féministe en 2015. </div>
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Emmanuelle Bercot a donc plus que jamais la tête haute et le regard fier. Mise à l'honneur à deux reprises à Cannes lors de la cérémonie d'ouverture puis sacrée lors de la clôture, elle est indéniablement devenue une des Françaises du moment. La Tête haute avait d'ailleurs tout pour être un succès (c'est-à-dire sortir du catimini des films art & essai français traditionnel) : beau casting, scénario intriguant, belle réalisation, publicité de Cannes etc. Ce que j'aime chez Emmanuelle Bercot c'est quelle est une artiste. Le film est bourré de panoramiques très audacieux que j'ai rarement vu au cinéma et que je trouve aussi vertigineux que magnifiques. Et puis il y a la musique. A contre-courant, discrète, étrange, puissante, elle ne tombe pas dans le cliché de la musique de banlieue pour parler des jeunes des banlieues. J'ai presque envie de dire qu'elle donne une universalité à ce film, et à ces personnages; comme une manière de dire que la déroute de Malony c'est un peu la déroute de nous tous, citoyens du 21e siècle perdus entre les billets de banque, la violence, la mort. Parce que La Tête haute, c'est avant l'histoire d'une jeunesse : celle de Malony qui fait les 400 coups parce qu'on ne lui a pas appris comment vivre. Mal aimé par une mère encore adolescente, pas tout à fait mère, Malony cherche ce que c'est que la vie; ce que c'est que l'amour aussi, sans être bien sûr de pouvoir accepter d'être aimé. S'il y a une actrice qui tire bien son épingle du jeu c'est sans doute Sara Forestier, sublime, perdue, touchante, excessive. Mais La Tête haute c'est surtout Catherine Deneuve si autoritaire derrière son bureau de juge. Une cinéaste femme pour un cinéma de femme. Non pas un cinéma féministe, mais un film qui magnifie le sexe féminin, sa virilité comme sa féminité, sa beauté aussi, mais surtout sa force de caractère, la façon si singulière qu'elles ont toutes d'êtres des êtres humains. Parce que c'est peut-être ça finalement le thème du cinéma d'Emmanuelle Bercot : les êtres humains. Et par moment c'est presque aussi vertigineux que les panoramiques filés qu'elles s'amusent à faire tourner autour de Malony. Mais indéniablement c'est aussi beau que les violons qui accompagnent souvent le personnage principal, aussi beau que les écorchés vifs, aussi beau que la vie.<br />
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Alors pourquoi le film est-il malgré tout si décevant? Le problème d'Emmanuelle Bercot (et de Marcia Romano, sa scénariste) c'est qu'elle(s) croi(en)t en la vie. Je crois aussi beaucoup en la vie. Mais je ne me paie pas le luxe d'être idéaliste. Je ne me permets pas d'être aveuglée par un optimisme qui ne serait pas de rigueur. Il y a un moment où le film nous perd, se met à tourner sur lui-même jusqu'à décoller et quitter la terre ferme pour s'enfoncer dans une réflexion simpliste. Malony, le voyou aux yeux bleus va être sauvé par la grande juge, incarnation presque sans faille de notre belle république. Comme si ce n'était pas assez, on appuie le propos en terminant le film par un plan sur un drapeau républicain flottant au-dessus d'un tribunal. On se croirait presque dans un film de propagande des années 40/50. Je me suis longtemps demandé si la fin était vraiment positive : le héros, qui n'a même pas 20 ans, est père d'un enfant, la mère n'ayant elle non plus même pas 20 ans. Ils n'ont pas de travail, ils n'ont pas fini leurs études et leur seul soutien est la mère de la mère, seule adulte responsable dans les parages. Alors non, ça ne finit pas vraiment bien parce que la rédemption sera lourde de conséquence. Malony n'est pas "sauvé" par la République, il est sauvé par la vie lui donnant l'occasion de dépenser son énergie sur un autre être. Soit, pourquoi pas. Je n'y crois pas mais pourquoi pas. Cependant, comment expliquer qu'un peu plus tôt, alors que le jeune homme a précipité son petit frère dans un terrible accident de voiture (la voiture s'est retournée sur elle-même à plusieurs reprises), n'étant pas attachés tous les deux, ils s'en sortent indemnes? Un miracle, je ne vois pas d'autre explication. Enfin n'oublions pas que Malony a été sauvé par un éducateur d'exception (Benoît Magimel), lui-même ex-délinquant sorti des ténèbres par la juge-sainte-Catherine-Deneuve. Un peu plus de guimauve et le scénario aurait été parfait pour un épisode de Famille d'accueil. C'est dommage parce qu'il y a des enjeux dans toute cette histoire, des pistes sur lesquelles le scénario nous entraîne en les laissant finalement sur le bord de la route. La question de la place de l'enfant dans le justice française par exemple : est-ce que le système est parfait? Oui, Malony a trouvé juge à son pied, mais non cette femme d'exception part à la retraite. Il est lui-même confronté avec d'autres jeunes aux suivis moins personnalisés : que conclure? Que les autres juges ne font pas leur travail? Que le système ne leur permet pas de le faire? C'est assez confus. Trop confus. A l'issue du film, la réalisatrice a annoncé son désir de devenir à son tour juge pour enfant. On se demande si ce désir de changer les choses n'a pas trop empiété sur la volonté d'être proche de la réalité. Est-ce que l'espoir n'a pas indirectement perverti le portrait de la société? Ce film qui avait tout d'un portrait social d'une jeunesse se termine finalement comme une sorte de mélo qui force les émotions. Et c'est décevant.<br />
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La qualité et la sensibilité de la réalisation m'empêchent de trop faire descendre la note c'est pourquoi je lui donne 3/5<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD5wyOX_vS4Atq3UKim8SYHlkZsJWUUwaokoqSLjT-QVxqRMyLpey393YyZty4FR7miKzEh0IBa6rB7xZ55WYBeWIMAbUeZBp31g5RVxotTsxQWm9u21hPKMJZLCRkpq1APKG-5IhbF2RN/s1600/3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="101" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD5wyOX_vS4Atq3UKim8SYHlkZsJWUUwaokoqSLjT-QVxqRMyLpey393YyZty4FR7miKzEh0IBa6rB7xZ55WYBeWIMAbUeZBp31g5RVxotTsxQWm9u21hPKMJZLCRkpq1APKG-5IhbF2RN/s320/3.jpg" width="320" /></a></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-63094397805544955732015-06-24T02:45:00.001-07:002015-06-24T02:45:05.863-07:00Vite fait, bien fait #2 Le monde de Nathan (X+Y)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP0QsMOeku1D7WgLb1oIezXyBuDcC8fJNTfjtDEapMwKnwdQKvUz540P7LiuBK4uvoLyiKlYwoWmzoIugioLvoFEiSHEKbhCBVa9JJNrY00z2cWlCYEQ0VMDSrarp-l9vaWVIbLljM-mVV/s1600/nathan+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="182" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP0QsMOeku1D7WgLb1oIezXyBuDcC8fJNTfjtDEapMwKnwdQKvUz540P7LiuBK4uvoLyiKlYwoWmzoIugioLvoFEiSHEKbhCBVa9JJNrY00z2cWlCYEQ0VMDSrarp-l9vaWVIbLljM-mVV/s640/nathan+1.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<h3 style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; line-height: 16.7999992370605px;">Qui c'est quoi, comment, où?</b></h3>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Petit film britannique comme on les aime, produit par la BBC (donc forcément ça ne peut pas être complètement mauvais)</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">La réalisation est signée Morgan Matthews, réalisateur de documentaires pendant plus de 10 ans, quasi ignoré en France. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">On y retrouve le génial Asa Butterfield (<i>Hugo Cabret, Le garçon au pyjama rayé...</i>) qui a bien grandit et ça lui va comme un gant, ainsi que Sally Hawkins (<i>Blue Jasmine, Never let me go...</i>), Eddie Marsan (<i>Une belle fin, Sherlock Holmes..</i>.) et Rafe Spall (<i>Un jour, Anonymous, L'Odyssée de Pi...</i>).</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Sortie le 10 juin 2015. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7VCvcQ4UaWfTjWtM1x0e3WCDyHDa7qrYedtRi0ktkNC_9Ty8mX17q_AeET6KpIesBDr_kPRn8mikKpt7rOU06CeVjtH_jDAEXRExf339CYFg9YxUgXSzn7k3g2wYznhg9b-N-stVnys_K/s1600/nathan+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7VCvcQ4UaWfTjWtM1x0e3WCDyHDa7qrYedtRi0ktkNC_9Ty8mX17q_AeET6KpIesBDr_kPRn8mikKpt7rOU06CeVjtH_jDAEXRExf339CYFg9YxUgXSzn7k3g2wYznhg9b-N-stVnys_K/s640/nathan+2.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; line-height: 16.7999992370605px;">Le pitch</b></h3>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Nathan présente dès son plus jeune âge des troubles autistiques qui le replie sur lui-même. Obsessionnel et brillant, il parvient à surmonter sa différence grâce à un père exceptionnel qui comble son mal-être par l'amour. Jusqu'au jour où son père lui est arraché par un banal accident de voiture. Nathan va devoir surmonter ce traumatisme et se réfugie dans les mathématiques. Epaulé par un professeur marginal, le jeune homme va découvrir que sa virtuosité avec les chiffres pourrait lui assurer une place dans l'équipe britannique qui va concourir aux Olympiades Internationales de Mathématiques. C'est ainsi que sa mère, Julie, va le laisser partir pour un stage à Taïwan. Une occasion de se frotter à ses camarades et concurrents mais aussi d'effleurer du bout des doigts ce que c'est que la vie, un monde bien plus complexe et obscur pour Nathan que ne le sont les équations. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvSTK76bMkaDTTN_FTHdd0dCqzP8JpEfKFkHHRH7IYzwGpHMDu4b2aGjGS46tJf125DgTjY4smGvWbkAdGs3Cju0bVUBjLYPR9W99hZ___ngKfhaLea-ibkO3qjyj1uZ9CZ_jEGuwnpLiG/s1600/nathan+3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvSTK76bMkaDTTN_FTHdd0dCqzP8JpEfKFkHHRH7IYzwGpHMDu4b2aGjGS46tJf125DgTjY4smGvWbkAdGs3Cju0bVUBjLYPR9W99hZ___ngKfhaLea-ibkO3qjyj1uZ9CZ_jEGuwnpLiG/s640/nathan+3.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; line-height: 16.7999992370605px;">Ce qui est bien</b><span style="background-color: white; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; line-height: 16.7999992370605px;"> </span></h3>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; line-height: 16.7999992370605px;"><span style="font-family: inherit;">- Le film évite toute forme de pathos ou de regard trop médical sur l'autisme. Il s'agit de rentrer dans le monde de Nathan grâce à des jeux de déformation, de lumières et de couleurs. On arrive finalement à voir par ses yeux un monde plein de motifs et de nuances.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; line-height: 16.7999992370605px;"><span style="font-family: inherit;">- Asa Butterfield est particulièrement troublant dans ce rôle et parvient à faire ressortir le mal-être de son personnage. Accentué par une caméra qui se tient au plus près de l'acteur et qui filme souvent en gros plan, ou en biais, on saisit à plusieurs reprises dans des moments de grâce la beauté de cet anti-héros. Il y a d'ailleurs de très belles scènes où il se promène dans taïwan, agrémentées d'une BO excellente. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; line-height: 16.7999992370605px;"><span style="font-family: inherit;">- Enfin le film arrive à un constat humaniste sur la différence, le handicap et surtout l'amour, l'équation la plus complexe que Nathan va chercher à résoudre. Comme pour montrer qu'on est tous l'autiste de quelqu'un, le scénario fait cohabiter des personnages aussi différents que beaux qu'il serait dommage de désigner par des étiquettes : malade, handicapé, inadapté socialement, intelligent, surdoué. Le plus important c'est finalement qu'ils parviennent à rendre l'amour qu'on leur porte comme le dira Sally Hawkins dans une scène d'une grande poèsie.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; line-height: 16.7999992370605px;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<h3 style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; line-height: 16.7999992370605px; text-align: start;"><span style="font-family: inherit;">Ce qui est décevant </span></b></h3>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">- Alors que le scénario part à contre-courant de ce qui est attendu, il évolue vers la facilité dans le dénouement jusqu'à un revirement de situation très attendu et inutile. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">- On regrettera également qu'il ne se focalise pas plus sur les personnages secondaires qu'on a envie de voir plus présents à l'écran. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk5RuD6kLY-8g_e6MMetgCyGwCfz89y6pKYNR56aqvwqi3YfbFG5gvw-KwYotKEuiWy89u3VO48IBqDHTYJy-5wyHU0G4r-LDf4iIZjcxX_azMxJ3ygoT8FOg_vDX8xlsvY3PdEQvwvh9Q/s1600/nathan+4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk5RuD6kLY-8g_e6MMetgCyGwCfz89y6pKYNR56aqvwqi3YfbFG5gvw-KwYotKEuiWy89u3VO48IBqDHTYJy-5wyHU0G4r-LDf4iIZjcxX_azMxJ3ygoT8FOg_vDX8xlsvY3PdEQvwvh9Q/s640/nathan+4.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<h3 style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; line-height: 16.7999992370605px; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: small;">On va le voir si </span></b></h3>
<div style="text-align: justify;">
On aime les films britanniques colorés et sucrés plein de bons sentiments avec de beaux et attachants personnages (en plus c'est adapté d'une histoire vraie !). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; font-size: 13.1999998092651px; line-height: 16.7999992370605px; text-align: start;">On passe son chemin si</b></h3>
<div style="text-align: justify;">
On aime pas quand ça dégouline de guimauve et on préfère les thrillers aux films familiaux tendres. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je lui mets 3 Spocks sur 5.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfeQqd4grs_Ym1NdCGM4-sWCJrLZfTLGX5MzHB710BTLNy10vfd7KxvNHIaZn7mpe_nLzfmFGhLrUrThY0EEvYVPdYD9TMzKRjxpicYlHWgyUW0ZW_XHlnbatHux1FYFgeUQh7KdOYBJZk/s1600/3.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="126" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfeQqd4grs_Ym1NdCGM4-sWCJrLZfTLGX5MzHB710BTLNy10vfd7KxvNHIaZn7mpe_nLzfmFGhLrUrThY0EEvYVPdYD9TMzKRjxpicYlHWgyUW0ZW_XHlnbatHux1FYFgeUQh7KdOYBJZk/s400/3.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-12207734737477946452015-06-10T06:05:00.000-07:002015-06-10T06:05:22.108-07:00Vite fait, bien fait #1 YMMAJ'inaugure un nouveau format d'article sur ce blog, plus court que les précédents sur les films que je n'ai pas forcément envie de chroniquer longuement. Du coup ça s'appelle le Vite fait, bien fait et ça commence tout de suite avec le premier film de Rachid El Ouali : Ymma.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA-kLPEgJVr3H3HcGYenvWNRlbIgKmUPx-09_ltPk607ncKzEJhj0K_-ja3jMOvVJMAK3AN4mfB9rTIsxQCcJ1Q-XEmq-NACGBpQQmTgm32ObjUz4LaEcvdJS6PpU2eOAMHF_ReoVA2N20/s1600/ymma+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA-kLPEgJVr3H3HcGYenvWNRlbIgKmUPx-09_ltPk607ncKzEJhj0K_-ja3jMOvVJMAK3AN4mfB9rTIsxQCcJ1Q-XEmq-NACGBpQQmTgm32ObjUz4LaEcvdJS6PpU2eOAMHF_ReoVA2N20/s640/ymma+1.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<b>Qui c'est quoi, comment, où?</b><br />
Production marocaine (avec quelques capitaux français si je ne m'abuse).<br />
Un film de Rachid El Ouali.<br />
Avec Rachid El Ouali (et la participation de Marc Samuel).<br />
Sortie le 3 juin 2015<br />
<br />
<b>Le pitch</b><br />
Boujemaa a 40 ans, il vit à Casablanca avec pour seule compagnie un hamster qui vit la nuit et dort le jour. Dans la vie, Boujemaa travaille dans la publicité, il n'a pas de femme et sa créativité est en train de s'étioler. C'est alors qu'il décide de se rendre dans la maison de son enfance pour assister au mariage (arrangé) de sa soeur. Sa mère vit recluse dans sa chambre et son père s'est remarié à une jeune fille. Boujemaa décide de claquer la porte à ce monde-là qu'il a réussit à fuir grâce à ses études. Ses pérégrinations le conduiront jusqu'en Corse à la recherche de son âme soeur.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbMJppKZuXGDVuMee-hI2lhw1XOiTXGI0nk-0NAbvxxk82dCem39KJUKDoKHsvpceOY48Lhf3duj8RuCQWhPqaYNvwdAuFIBKx9FzOxlMAdUubreAcjeGsN_Ezw9HWxoSVxo6tVh3CEUXk/s1600/ymma+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="80" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbMJppKZuXGDVuMee-hI2lhw1XOiTXGI0nk-0NAbvxxk82dCem39KJUKDoKHsvpceOY48Lhf3duj8RuCQWhPqaYNvwdAuFIBKx9FzOxlMAdUubreAcjeGsN_Ezw9HWxoSVxo6tVh3CEUXk/s640/ymma+2.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
<b>Ce qui est décevant </b><br />
- Qui dit premier film, dit souvent maladresses et erreurs dans la réalisation, erreurs que l'on pardonne bien souvent car on est touché par la jeunesse du réalisateur. Le problème c'est qu'ici, Rachid El Ouali tombe dans presque tous les pièges du premier film et c'est un peu fatiguant.<br />
- Côté scénario, on a l'impression de voir un film à sketchs, comme si chaque scène était reliée à une autre par un prétexte.<br />
- Enfin ce qui aurait pu être un point fort du film, c'est la galerie de personnages qu'il met en scène et qui sont tous très attachants. Mais certaines rencontres sont superficielles, elles n'ont aucun intérêt dramatique et sont tournées de façon incohérente.<br />
<br />
<b>Ce qui est bien</b><br />
- Le film est rattrapé de justesse par sa sincérité et la tendresse de son réalisateur.<br />
- La réflexion menée sur la femme ou plutôt sur la mère est des plus intéressantes, (rappelons que Ymma signifie "Maman"). En choisissant des avatars tous différents de mère, le réalisateur signe une déclaration d'amour à la femme, sans ne jamais la blâmer.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbUSf8yI9Fx6CM9XZhCbHzwqcCbK5hzcIVAfmnRLRDG8j1t_tewbg-7BZT_5EtmCaxAy8N1Ta83WO5I25c4N-xnaFRZnoDFG2uJRGG1SW_7YVfvYzB5iuxyO_DxlWrUDMRwPNSR1lJJ4NH/s1600/ymma+3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbUSf8yI9Fx6CM9XZhCbHzwqcCbK5hzcIVAfmnRLRDG8j1t_tewbg-7BZT_5EtmCaxAy8N1Ta83WO5I25c4N-xnaFRZnoDFG2uJRGG1SW_7YVfvYzB5iuxyO_DxlWrUDMRwPNSR1lJJ4NH/s640/ymma+3.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
<b>On va le voir si </b><br />
- On aime les jolis films tendres plein de bons sentiments et d'où l'on sort le sourire aux lèvres.<br />
<br />
<b>On passe son chemin si</b><br />
On est adepte des scénarios de type blockbuster ou des films d'auteurs à la Tarkovski parce qu'on risque franchement de s'ennuyer... <br />
<br />
<b>Le verdict</b><br />
<br />
Je lui mets 2 Spock/5<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzVPaGKLLRnV6iP4j4exdtZUwTgn_GyNehxhHEOw5-ru_eE82LC39bnvM2bn8r8i5MAmCRxo6nUUg44tTj70ODyYqDIPuiWIgTarxvV6qs6uNuX-SVnivvPHS2AKVLDOrafto1dykW5NFx/s1600/2+spock.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="87" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzVPaGKLLRnV6iP4j4exdtZUwTgn_GyNehxhHEOw5-ru_eE82LC39bnvM2bn8r8i5MAmCRxo6nUUg44tTj70ODyYqDIPuiWIgTarxvV6qs6uNuX-SVnivvPHS2AKVLDOrafto1dykW5NFx/s200/2+spock.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
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</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-18916215471972512112015-06-05T09:27:00.001-07:002015-07-06T04:02:48.275-07:00La loi du marché - Stéphane Brizé<div style="text-align: justify;">
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://diaphana.fr/media/LA-LOI-DU-MARCHE_2-%C2%A9Nord-Ouest-Films-%E2%80%93-Arte-France-Cin%C3%A9ma-1024x540.jpg&sa=X&ei=js1xVZvEL4X-UILvg-gI&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEBYyFZklHLnZ3OLmv6kcz9oPkKmA" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://diaphana.fr/media/LA-LOI-DU-MARCHE_2-%C2%A9Nord-Ouest-Films-%E2%80%93-Arte-France-Cin%C3%A9ma-1024x540.jpg&sa=X&ei=js1xVZvEL4X-UILvg-gI&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEBYyFZklHLnZ3OLmv6kcz9oPkKmA" height="336" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
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Si vous avez lu mon mon post récapitulatif sur le festival de Cannes, vous devez déjà savoir que La loi du marché est l'un des films qui sort du lot parmi toutes les déceptions et les propositions ratées de la sélection officielle. L'autre raison qui me pousse à écrire un article plus détaillé, c'est que je n'arrête pas de lire de très mauvaises critiques d'internautes, déplorant un mauvais film que seule l’interprétation de Lindon sauverait. Je considère que tous ces jugements sont assez sévères, voire inappropriés par moments puisqu'ils refusent de prendre en compte la subtilité du filmage de Brizé, et la finesse de son propos. Ceci étant dit je ne prétends absolument pas avoir la science infuse mais quand on parle de cinéma, il faut parfois dépasser un peu le simple jugement subjectif pour chercher à voir les qualités et les défauts d'un film, formulés de façon moins contestable que le simple "c'est pas bien", "je n'aime pas".</div>
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La première raison pour laquelle le film de Brizé m'a surprise, c'est que la sélection officielle de cette année était plus dans la féerie, la magie, l'illusion que dans le social et il a fait son petit effet lors des premières projection. Ensuite, je voudrais souligner la qualité de la réalisation qui est esthétiquement très intéressante, mais j'y reviendrai plus tard. Pour ceux qui n'ont pas vu le film le pitch est plutôt simple : Thierry, la cinquantaine est sans-emploi. Après avoir navigué de stages en petits boulots, il finit par devenir vigile dans une grande surface; son travaille consistant à surveiller les clients mais aussi les caissières. Plus largement, c'est une chronique sur le désespoir des classes moyennes (voire très moyennes) françaises et la précarité qu'a engendré la crise. Le sujet ne paraît pas d'un premier abord particulièrement novateur (quoi que, il faut quand même oser baisser un peu le regard pour filmer ces gens simples), mais Brizé réussit à éviter le misérabilisme en filmant l'autre avec respect. Je me rappelle être tombée en DS sur une citation d'Alain Cavalier où il était question de "morale du regard", et de "filmer droit dans les yeux", et je trouve que l'expression est toute à fait appropriée ici. Thierry a dans le film un fils handicapé moteur qui est par ailleurs assez brillant intellectuellement. J'entends dire partout que c'est trop, c'est misérabiliste, c'est dégoulinant, c'est français. Je considère que cette critique est infondée dans la mesure où ce fils handicapé n'est jamais montré de telle sorte qu'on éprouve de la pitié pour lui. Il est au contraire un élément dramatique qui permet à l'histoire de tenir debout. Il renforce la détresse de Thierry dans la mesure où les études de son fils ont un coût, mais il est aussi l'une des raisons de son acharnement. Sans quoi, pourquoi ne pas choisir le suicide? Parce que Thierry a une famille qui aime et qu'il aime. Ceci étant précisé, je voudrais m'attarder sur la réalisation que je trouve magistrale a différents niveaux. Brizé filme en plan serré, souvent caméra à l'épaule avec beaucoup d'instabilité, de précipitation. Le spectateur est au plus près du personnage, parfois si proche qu'il peut en distinguer les grains de la peau. A cela s'ajoutent des ellipses et un montage sec et froid, comme si les événements n'avaient aucune suite logique (on retrouve Thierry vigile alors qu'on l'a quitté à Pôle-Emploi), sans parler des scènes brutes des caméras de surveillance qui donnent l'impression de pions sur un échiquier. Certains plans s’éternisent, on voit des scènes de repas à répétition comme pour surligner cet effet de descente en spirale (d'ailleurs j'ai remarqué que les repas évoluaient : on passe du poulet à la salade de maïs, ce qui ne me semble pas anodin). C'est une véritable spirale infernale qui nous est imposée du début à la fin. Et c'est très étouffant, oppressant, difficile à supporter parce que ces gens sont des monsieur et madame tout le monde, qui ne vivent ni ne font rien d'exceptionnels. Et c'est justement parce qu'au bout d'un moment on finit par manquer d'air, et qu'on attend avec impatience la fin que c'est très réussi. Je ne peux pas bien sûr ne pas parler de l'interprétation de Vincent Lindon, extraordinaire comme toujours dans son jeu toute en retenue et en micro-expressions. Mais je pense que s'il est si bon, c'est en partie grâce au filmage de Brizé. Le personnage mène le film, impulse les mouvements de caméra, les variations de rythme, ce qui fait que c'est encore plus éprouvant puisque nous sommes Thierry. Je reconnais que je n'ai respiré que lors de la dernière scène, qui est très amère quand on y pense, mais également très réussie. Finalement le film montre (au sens de regarder) avec ce filmage en apparence documentaire (mais très étudié) presque factuellement ce que le cinéma ne cherche pas vraiment à regarder d'habitude. Une seule question demeure : si l'homme enchaîne l'homme et si l'argent impose son régime totalitaire, est-il possible que ce soit autrement que comme ça, la vie?</div>
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Si je devais néanmoins faire une critique sur ce film et sur sa présence à Cannes cette année; je demanderais quand même s'il peut vraiment être compris au-delà du monde occidental, voire des frontières françaises (le jury nous a montré que oui). Néanmoins, permettez-moi d'être sceptique quant à l'intérêt qu'un Taïwanais, qu'un Cubain, qu'un Nigérien pourrait y trouver. </div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/tEa1J_iqnZk/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/tEa1J_iqnZk?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-10916830821980270082015-06-04T08:57:00.000-07:002015-07-06T04:05:40.709-07:00<br />
Je suis très heureuse de vous annoncer que je suis sous-admissible au concours de l'ENS Lyon (série Lettres et arts) et que ces deux ans de prépa n'auraient pas pu mieux se terminer !<br />
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Bisous à tous les autres khâgneux de France, courage aux admissibles, et à bientôt pour de nouvelles aventures !</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://38.media.tumblr.com/b5cb731873f591a1ee3a85db0e69f290/tumblr_inline_mkud86EKhE1qz4rgp.gif&sa=X&ei=l3RwVa_JNcW0UeiHgNAD&ved=0CAkQ8wc4Mg&usg=AFQjCNEVkK-ICMzIhiRHtXlgPL-yZKR8iA" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://38.media.tumblr.com/b5cb731873f591a1ee3a85db0e69f290/tumblr_inline_mkud86EKhE1qz4rgp.gif&sa=X&ei=l3RwVa_JNcW0UeiHgNAD&ved=0CAkQ8wc4Mg&usg=AFQjCNEVkK-ICMzIhiRHtXlgPL-yZKR8iA" /></a></div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-11563113914809956592015-05-21T09:06:00.002-07:002015-06-04T08:43:28.820-07:00Festival de Cannes 2015<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.festival-cannes.fr/assets/Image/Pages/ImageResume_fr_61281_551006afbbf47.jpg&sa=X&ei=bAJeVbn7N4PaUdztgCg&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFo1qFG4jPURR3EmV4LV9J-B3RNkg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.festival-cannes.fr/assets/Image/Pages/ImageResume_fr_61281_551006afbbf47.jpg&sa=X&ei=bAJeVbn7N4PaUdztgCg&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFo1qFG4jPURR3EmV4LV9J-B3RNkg" height="404" width="640" /></a></div>
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Voilà Cannes qui suit son cours et équipée de mon joli badge, j'ai la chance de pouvoir arpenter les salles obscures. Un petit article pour récapituler ce que je vois. Je ferais peut-être des critiques plus développées sur certains films si le coeur m'en dit.</div>
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Classement, critiques et palmarès en fin de festival...</div>
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Sélection officielle </h2>
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<b>Tale of tales</b> - Matteo Garrone</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://fr.web.img2.acsta.net/newsv7/15/04/17/13/34/465890.jpg&sa=X&ei=h6VgVZDQLcmAU5K3gOgH&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFimX7dL2nQqw4cnUG2YjvwFX38uw" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://fr.web.img2.acsta.net/newsv7/15/04/17/13/34/465890.jpg&sa=X&ei=h6VgVZDQLcmAU5K3gOgH&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFimX7dL2nQqw4cnUG2YjvwFX38uw" height="256" width="640" /></a></div>
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Surprise cannoise pour ce long-métrage en compétition officielle. Un film de genre comme on les aime ou comme on les déteste. Du noir, du merveilleux, du faste, du magique; un film qui ne passera sans doute pas inaperçu lors de sa sortie en salle. Dans l'ensemble les critiques me paraissent bien sévères pour ce film plutôt bien mené malgré des longueurs. </div>
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<b>Umimachi Diary </b>(Notre petite soeur) - Hirokazu Kore-Eda</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1kaKo7FjO1Myg6hCnPzXAL3nVNH7tpg9UV9YYY5H3jQvyiGIjvr0q89GBZ2gLOalAxHJ5raZEDDc69Wfa3xS2G5NXDUyQeSSE8hwJ4dWftjoKz4BX03Fn-Tovualqrp0Qli7WPzzOWubG/s1600/Our_Little_Sister_3-620x434.png&sa=X&ei=CaZgVeynJIaSU-vrgRA&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEOwik8o2OFVIfiUTBauUQowNxNcQ" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="448" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1kaKo7FjO1Myg6hCnPzXAL3nVNH7tpg9UV9YYY5H3jQvyiGIjvr0q89GBZ2gLOalAxHJ5raZEDDc69Wfa3xS2G5NXDUyQeSSE8hwJ4dWftjoKz4BX03Fn-Tovualqrp0Qli7WPzzOWubG/s1600/Our_Little_Sister_3-620x434.png&sa=X&ei=CaZgVeynJIaSU-vrgRA&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEOwik8o2OFVIfiUTBauUQowNxNcQ" width="640" /></a></div>
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Kore-Eda poursuit sa réflexion sur la famille japonaise (dans l'héritage de Yasujiro Ozu) en la démantelant toujours un peu plus. Après Tel père, tel fils (prix du jury Cannes 2013) qui posait des questions sur la paternité et la filiation, il revient ici sur une cellule familiale toujours plus en crise, puisque même les parents n'existent plus. Un film d'une tendresse inouïe, dont le propos s'étend à une réflexion sur la ville, la campagne; le Japon d'aujourd'hui , la vie, la mort, servi par des actrices aussi belles que talentueuses. Saluons également la finesse de l'écriture, avec une symétrie presque parfaite dans son scénario. Un film qui donne envie de vivre, d'aimer et d'être heureux.</div>
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<b>Mia Madre</b> - Nanni Moretti</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=https://stanzedicinema.files.wordpress.com/2015/04/mia-madre-4.jpg&sa=X&ei=n6ZgVZKjK4TfU9DkgbAF&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFQZRlUM4sc7qgQzQ1B8GmZwCcvpA" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=https://stanzedicinema.files.wordpress.com/2015/04/mia-madre-4.jpg&sa=X&ei=n6ZgVZKjK4TfU9DkgbAF&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFQZRlUM4sc7qgQzQ1B8GmZwCcvpA" height="480" width="640" /></a></div>
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Autre coup de coeur que le nouveau Moretti. Des rires, des larmes, mais surtout une mise en scène qui s'approche de la perfection. Nanni Moretti signe un film maîtrisé, bien que classique, qui fera tout de même tirer une petite larme, même aux moins sensibles d'entre nous. Décidément, je ne me lasse pas des films qui parle du cinéma. Un de mes favoris.</div>
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<b>Carol</b> - Todd Haynes</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://thefilmstage.com/wp-content/uploads/2015/02/carol_2.jpg&sa=X&ei=8epiVcTCLMH4Uv3HgLgM&ved=0CAkQ8wc4EA&usg=AFQjCNFALWhAtJfvVCXdSLwIC4L1vbftLQ" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://thefilmstage.com/wp-content/uploads/2015/02/carol_2.jpg&sa=X&ei=8epiVcTCLMH4Uv3HgLgM&ved=0CAkQ8wc4EA&usg=AFQjCNFALWhAtJfvVCXdSLwIC4L1vbftLQ" height="424" width="640" /></a></div>
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Belle performance d'actrice pour Rooney Mara, mais surtout Cate Blanchett dont on murmurait en sortant de la projection qu'elle avait toutes ses chances pour le prix d'interprétation féminine. Tantôt masculine, tantôt plus féminine, elle incarne un personnage brisé, dont la détresse est perceptible à l'écran. La photographie est magistrale, la mise en scène est maîtrisée et le scénario tient la route. On pourra cependant reprocher à Todd Haynes de signer un film en somme assez plat qui se traîne un peu et peine à avancer à certains moments.</div>
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<b>La loi du marché</b> - Stéphane Brizé</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.arte.tv/sites/fr/olivierpere/files/553a0e85b8062.jpg&sa=X&ei=V-tiVbKyAsjsUvj8gvAK&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEp83ia_OAY4O4X1bO9EoYoZf6fFw" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.arte.tv/sites/fr/olivierpere/files/553a0e85b8062.jpg&sa=X&ei=V-tiVbKyAsjsUvj8gvAK&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEp83ia_OAY4O4X1bO9EoYoZf6fFw" height="336" width="640" /></a></div>
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Un film social à Cannes qui n'a pas manqué de surprendre à côté de la féerie de certains films de la compétition. Sans ne jamais abaisser la caméra pour dresser un portrait misérabiliste de la France du 21e siècle, Stéphane Brizé réalise un film fort et audacieux sur ces gens qu'on ne montre pas si souvent au cinéma. Si le film est oppressant et parfois long, saluons la prestation de Vincent Lindon (longtemps ovationné à juste titre) dont le jeu, tout en retenue en fait un favori pour le prix d'interprétation masculine.</div>
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<b>Marguerite et Julien</b> - Valérie Donzelli</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://static.lexpress.fr/medias_10422/w_1820,h_1365,c_crop,x_55,y_0/w_640,h_358,c_fill,g_center/v1431343247/marguerite-et-julien_5336231.jpg&sa=X&ei=jOtiVcqrIoOwUdv7gcAJ&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEpeVLTKFfV0Dcz6J-8sbpnqyfpmw" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://static.lexpress.fr/medias_10422/w_1820,h_1365,c_crop,x_55,y_0/w_640,h_358,c_fill,g_center/v1431343247/marguerite-et-julien_5336231.jpg&sa=X&ei=jOtiVcqrIoOwUdv7gcAJ&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEpeVLTKFfV0Dcz6J-8sbpnqyfpmw" height="358" width="640" /></a></div>
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Me voilà obligée d'avouer mon faible pour Valérie Donzelli. Si le film a fait un flop parmi le public cannois, je ne peux pas m'empêcher de le réhabiliter un peu pour toute la tendresse que sa jeune réalisatrice lui a insufflée. De beaux personnages, de beaux acteurs, une belle BO, le tout formant un conte de fée pop, parfois guimauve et terriblement attachant. Alors oui, des longueurs, oui une immoralité (assumée !) et oui une multiplication des références, mais qu'importe. Marguerite et Julien est un jeu auquel nous invite Valérie Donzelli. Ne cherchons pas plus loin. Profitons du spectacle. </div>
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<b>Dheepan</b> - Jacques Audiard</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://s2.lemde.fr/image/2015/05/22/534x0/4638489_6_4e78_antonythasan-jesuthasan-dans-le-film-francais_7f4677384c217d93f976249424484de1.jpg&sa=X&ei=vutiVdilCMjnUqDagKAI&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHcdZxwY0hlXq6RAATKJO5Ntn93Iw" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://s2.lemde.fr/image/2015/05/22/534x0/4638489_6_4e78_antonythasan-jesuthasan-dans-le-film-francais_7f4677384c217d93f976249424484de1.jpg&sa=X&ei=vutiVdilCMjnUqDagKAI&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHcdZxwY0hlXq6RAATKJO5Ntn93Iw" height="426" width="640" /></a></div>
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Dheepan bénéficie de nombreux atouts qui, réunis, auraient tout pour en faire un chef-d'oeuvre. Le scénario est bien ficelé (Thomas Bidegain et Noé Debré aux commandes), l'argument est intéressant, l'esthétique qui joue sur des jeux de lumière est magnifique (à part les plans surexposés que je trouve clairement laids) et la mise en scène et la direction d'acteur est au rendez-vous. Oui mais voilà, le film n'échappe pas à certaines maladroites, dont la fin qui dessert clairement le film de mon point, et un enlisement dans un propos qui frôle la stérilité. Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'Audiard a eu le coup de génie avec Un prophète, mais qu'il peine à le retrouver. </div>
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<b>Chronic</b> - Michel Franco</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://images.telerama.fr/medias/2015/05/media_127037/critique-chronic-de-michel-franco-competition,M225173.jpg&sa=X&ei=ZuxiVf28KoGtUJafgZgN&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNF8jC4BvNfmr-BCucqbWZgKha-cWA" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://images.telerama.fr/medias/2015/05/media_127037/critique-chronic-de-michel-franco-competition,M225173.jpg&sa=X&ei=ZuxiVf28KoGtUJafgZgN&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNF8jC4BvNfmr-BCucqbWZgKha-cWA" height="314" width="640" /></a></div>
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Film mineur de cette sélection (dont je n'arrive pas à expliquer le prix du scénario), Chronic peint avec sécheresse le quotidien d'un infirmier auprès de patients en fin de vie. Si Tim Roth tire son épingle du jeu dans ce rôle aussi dur que froid, le film qui part pourtant de bonnes idées, ne parvient pas à me convaincre. Originalité du scénario? Je ne sais pas bien. Il faut reconnaître que le traitement du sujet, très pesant, étouffant, épuisant est intéressant mais le film se clôt sur un échec, celui d'une fin aussi facile que tirée par les cheveux. En définitive, de nombreuses maladresses et une séance difficile à supporter.<br />
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<b>Macbeth</b> - Justin Kurzel</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://thelowdownunder.com/wp-content/uploads/2014/04/macbeth-michael-fassbender-600x399.jpg&sa=X&ei=_e9iVdLtG8u7UZPygbAC&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHpX8GJwhVcBR4Fbz2yRSJRgpivGA" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://thelowdownunder.com/wp-content/uploads/2014/04/macbeth-michael-fassbender-600x399.jpg&sa=X&ei=_e9iVdLtG8u7UZPygbAC&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHpX8GJwhVcBR4Fbz2yRSJRgpivGA" height="424" width="640" /></a></div>
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Que fait Macbeth en sélection officielle? Je ne m'explique pas la raison de la présence de ce film à grand spectacle, tourné façon film d'auteur. Sans mentir j'ai passé un très bon moment, d'autant plus que le film est servi par deux acteurs au sommet (Michael Fassbender et Marion Cotillard, que je trouve, pour une fois, à la hauteur de son rôle, pour ne pas dire parfaite). Filmage beau, bonnes idées de mise en scène; mais une insistance parfois insupportable sur des effets de style (ralenti, saturation de l'image) qui rendent le tout plutôt moyen dans le cadre de la sélection officielle. Enfin, il faut aussi dire que cette adaptation n'apporte rien de nouveau à ce classique shakespearien déjà porté à l'écran par des réalisateurs de génie. Un peu fade donc, quoique réjouissant.<br />
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<b>Le fils de Saul</b> - László Nemes</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.lesechos.fr/medias/2015/05/15/1119618_cannes-2015-le-fils-de-saul-le-film-choc-de-laszlo-nemes-web-tete-02169820880.jpg&sa=X&ei=cPBiVZjBF8OrU-L8gYAP&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEXE7QqjLMZl5px4zPms3so27d7Ag" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.lesechos.fr/medias/2015/05/15/1119618_cannes-2015-le-fils-de-saul-le-film-choc-de-laszlo-nemes-web-tete-02169820880.jpg&sa=X&ei=cPBiVZjBF8OrU-L8gYAP&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEXE7QqjLMZl5px4zPms3so27d7Ag" height="486" width="640" /></a></div>
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Voilà la vraie bonne surprise de la sélection officielle ! Audacieux, brillant, déroutant; le jeune László Nemes réussit à porter un regard nouveau sur la Shoah (sujet déjà très souvent porté à l'écran) tout en faisant le choix d'une forme cinématographique novatrice. Tourné en caméra à l'épaule et en plans souvent très rapprochés sur le personnage principal (le fameux Saul incarné tout en subtilité par Géza Röhrig), Le fils de Saul s'intéresse à ces juifs prisonniers réduis en esclavage par les nazis afin d'aider à l'application de leur folie extermination. Un film important pour l'histoire des hommes et du cinéma.<br />
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<b>Youth</b> - Paolo Sorrentino</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cdn-parismatch.ladmedia.fr/var/news/storage/images/festival-de-cannes/actus/pourquoi-youth-aura-la-palme-d-or-760432/8042412-1-fre-FR/Pourquoi-Youth-aura-la-Palme-d-or.jpg&sa=X&ei=nfBiVcmSJszsUteggKAC&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHEofz9X8EpDBhgUCkjOAfPgBIkvg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cdn-parismatch.ladmedia.fr/var/news/storage/images/festival-de-cannes/actus/pourquoi-youth-aura-la-palme-d-or-760432/8042412-1-fre-FR/Pourquoi-Youth-aura-la-Palme-d-or.jpg&sa=X&ei=nfBiVcmSJszsUteggKAC&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHEofz9X8EpDBhgUCkjOAfPgBIkvg" height="448" width="640" /></a></div>
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Je suis toujours quelque peu déroutée par les films de Paolo Sorrentino. Si j'en reconnaît l'extrême beauté, je dois avouée qu'ils ont tendance à m'ennuyer. Si la première demi-heure de Youth est extraordinaire, le film se délite peu à peu jusqu'à devenir de moins en moins intéressant. Malgré le duo d'acteurs qui porte le film (Michael Caine et Harvey Keitel), le film s'enlise dans un propos redondant. Enfin, cette esthétique de l'ostentation et de l'exagération (déjà présente dans La Grande Bellezza) qui tombe souvent dans le too much, me laisse de marbre.<br />
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<b>Louder than bombs</b> - Joachim Trier</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.arte.tv/sites/fr/olivierpere/files/louder-than-bombs-06.jpg&sa=X&ei=1fBiVej9AcnvUrD6g9gD&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNH4VX3z4p_ae5SvvPQj21PAStSm9A" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.arte.tv/sites/fr/olivierpere/files/louder-than-bombs-06.jpg&sa=X&ei=1fBiVej9AcnvUrD6g9gD&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNH4VX3z4p_ae5SvvPQj21PAStSm9A" height="364" width="640" /></a></div>
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Réalisation réussie, mais sans génie de Joachim Trier pour Plus fort que les bombes qui se focalise sur le deuil d'une famille après la disparition de la mère, grande reporter de guerre. Touchant, drôle, émouvant, le film suit un parcours sinueux dont on se demande parfois où il va en venir. Il n'en est pas moins intéressant dans son traitement et sa mise en scène (de très belles scènes de rêves et une réflexion sur le manque et la mort tout aussi pertinente). J'ai un petit faible pour Jesse Eisenberg, toujours très délicat et attachant dont la finesse dans ce rôle confirme qu'il est un acteur à suivre. </div>
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<h2>
Un certain regard </h2>
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<b>Nahid</b> - Ida Panahandeh</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://img.over-blog-kiwi.com/0/56/03/70/20150513/ob_9cc641_nahid-dsc-5118-b.jpg&sa=X&ei=B_FiVcXoMYPsUuDIgJAL&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNG_kzNzyeaMsZq8FpFspAV91pzhSA" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://img.over-blog-kiwi.com/0/56/03/70/20150513/ob_9cc641_nahid-dsc-5118-b.jpg&sa=X&ei=B_FiVcXoMYPsUuDIgJAL&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNG_kzNzyeaMsZq8FpFspAV91pzhSA" height="426" width="640" /></a></div>
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Un premier film tout en douceur et en subtilité pour cette jeune réalisatrice iranienne. Un cinéma de femme, sur une femme, Nahid dresse un portrait nuancé de la condition féminine en Iran. Le film se distingue par une maîtrise de la mise en scène et du scénario à qui on peut tout de même reprocher le manque de virtuosité, et une orientation plutôt facile dans le dernier quart d'heure du film. La jeune femme mérite bien son "prix de l'avenir" dans la sélection cannoise Un certain regard puisque ses premiers pas dans le cinéma sont des plus encourageants. Affaire à suivre...</div>
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<b>Je suis un soldat</b> - Laurent Larivière</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://img.gal.pmdstatic.net/fit/http.3A.2F.2Fphoto.2Egala.2Efr.2Fupload.2Fslideshow.2Fselection-un-certain-regard-cannes-2015-10646.2Fje-suis-un-soldat-de-laurent-lariviere-188917.2Ejpg/1000x693/quality/65/je-suis-un-soldat-de-laurent-lariviere.jpg&sa=X&ei=NfFiVeC2JIv_UNaNgdAJ&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHPccUaoOhze4zji8mVNN1pdSqNoQ" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://img.gal.pmdstatic.net/fit/http.3A.2F.2Fphoto.2Egala.2Efr.2Fupload.2Fslideshow.2Fselection-un-certain-regard-cannes-2015-10646.2Fje-suis-un-soldat-de-laurent-lariviere-188917.2Ejpg/1000x693/quality/65/je-suis-un-soldat-de-laurent-lariviere.jpg&sa=X&ei=NfFiVeC2JIv_UNaNgdAJ&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHPccUaoOhze4zji8mVNN1pdSqNoQ" height="442" width="640" /></a></div>
<br />
Premier film sans génie pour Laurent Larivière porté par une Louise Bourgoin au sommet dans ce drame français présenté dans la sélection cannoise Un certain regard. Une belle photographie, une bonne direction d'acteur mais un scénario parfois un peu faible qui a tendance à tomber dans la facilité (voir le romantisme guimauve à certains moments). Saluons aussi la prestation de Jean-Hughes Anglade, très inquiétant dans ce film qui manque tout de même un peu de saveur.<br />
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<h2>
Hors-compétition :</h2>
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<b>La tête haute</b> - Emmanuelle Bercot (Ouverture)</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://s2.lemde.fr/image/2015/04/13/534x0/4615284_6_ed51_la-tete-haute-d-emmanuelle-bercot_f8f47c91fc07edaa378a4b3891f06661.jpg&sa=X&ei=Z_FiVeDbJsj5Usm-gMgC&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEBA_6EFDrQIdrqmAPWalJXQ2O6Nw" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://s2.lemde.fr/image/2015/04/13/534x0/4615284_6_ed51_la-tete-haute-d-emmanuelle-bercot_f8f47c91fc07edaa378a4b3891f06661.jpg&sa=X&ei=Z_FiVeDbJsj5Usm-gMgC&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEBA_6EFDrQIdrqmAPWalJXQ2O6Nw" height="480" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
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Ambitieux de réaliser à nouveau un film sur la jeunesse à problème après le Mommy de Xavier Dolan qui a tant troublé Cannes un an auparavant. Pourtant Emmanuelle Bercot tire de ce paris un film d'une indéniable finesse, à la réalisation ingénieuse et délicate, notamment grâce à une utilisation subtile de la musique. On peut tout de même regretter des longueurs ainsi que des faiblesses scénaristiques vers la fin où l'élément de résolution est tout de même trop attendu. Quand au dernier plan, il ne fait pas l'unanimité...</div>
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<b>L'Homme irrationnel</b> - Woody Allen</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://images.telerama.fr/medias/2015/05/media_126670/l-homme-irrationnel-de-woody-allen-au-dessus-de-la-melee,M221882.jpg&sa=X&ei=-gljVeXHNMyrUaWGgVA&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNGvhRYluK3DOvovGHk6iEOT44TMfg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://images.telerama.fr/medias/2015/05/media_126670/l-homme-irrationnel-de-woody-allen-au-dessus-de-la-melee,M221882.jpg&sa=X&ei=-gljVeXHNMyrUaWGgVA&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNGvhRYluK3DOvovGHk6iEOT44TMfg" height="426" width="640" /></a></div>
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C'est à croire que Woody Allen ne se remet pas du coup de génie qu'il a eu avec Blue Jasmine (qui lui a permit l'oscarisation de la formidable Cate Blanchett). Après le mineur quoique divertissant Magic in the moonlight, Emma Stone se retrouve de nouveau derrière la caméra du plus francophile des cinéastes américains pour incarner cette jeune étudiante qui noue une relation avec son professeur de philosophie, l'incontournable Joaquin Phoenix. La réflexion banale sur le kantisme et les philosophies de la morale ne parvient pas à relever le niveau de ce film qui ne dépasse pas le bon divertissement. Plutôt décevant dans son ensemble.</div>
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<b>Une histoire de fou </b>- Robert Guédiguian</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cinefreaks.gr/wp-content/uploads/2015/05/une-histoire-de-fou-de-robert-guediguian-seance-speciale.jpg&sa=X&ei=mCljVfO0HcOrU-L8gYAP&ved=0CAkQ8wc4IQ&usg=AFQjCNGGTfEIKiUz57uG_bpgJA_i0aeRzg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cinefreaks.gr/wp-content/uploads/2015/05/une-histoire-de-fou-de-robert-guediguian-seance-speciale.jpg&sa=X&ei=mCljVfO0HcOrU-L8gYAP&ved=0CAkQ8wc4IQ&usg=AFQjCNGGTfEIKiUz57uG_bpgJA_i0aeRzg" height="442" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
Robert Guédiguian arpente de nouveau les sentiers de la mémoire arménienne dans ce film tourné à l'occasion de la commémoration du génocide. Si le cinéaste a parfois tendance à se perdre dans les travers de la reconstitution historique et dans des situations parfois un peu floue, il a le mérite de livrer au spectateur une réflexion sur le génocide et la détresse d'un peuple conduit jusqu'à la folie. Car qui est Robert Guédiguian si ce n'est un philosophe dont les questionnements dépassent bien souvent le cinéma lui-même? Un film à voir pour se souvenir et pour dire au monde que l'histoire ne s'écrit pas toujours du point de vue des vainqueurs. </div>
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<b>The Little Prince</b> - Mark Osborne</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.cartoonbrew.com/wp-content/uploads/2014/12/lepetitprince.jpg&sa=X&ei=6G9jVfPCLoX0UofogegK&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNG8eCYhQjRRccWZIAvVhiftRQYNng" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.cartoonbrew.com/wp-content/uploads/2014/12/lepetitprince.jpg&sa=X&ei=6G9jVfPCLoX0UofogegK&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNG8eCYhQjRRccWZIAvVhiftRQYNng" height="338" width="640" /></a></div>
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<div style="text-align: justify;">
Quelle déception que cette pseudo-adaptation du livre pour enfant le plus traduit au monde ! En extrapolant une histoire autour du chef-d'oeuvre de Saint-Exupéry, Mark Osborne tombe dans le piège d'en oublier le livre original pour partir dans un délire personnel. C'est d'ailleurs vraiment dommage parce que les scènes où l'on voit le petit prince sont magnifiques (avec un style papier mâché vraiment mignon), mais le film ne suit pas, se perd dans des méandres qui en viennent à trahir l'oeuvre. La scène culte du renard est tronquée, de nombreux passages du livre sont supprimés et la fin est carrément une réécriture à la sauce américaine. Décidément, Hollywood devrait cesser de chercher à s'approprier les mythes. <br />
<br /></div>
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<h2>
Semaine de la critique </h2>
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<b>Les Anarchistes</b> - Elie Wajeman (Ouverture, hors-compétition)</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://images.telerama.fr/medias/2015/05/media_126646/les-anarchistes-d-elie-wajeman-a-la-vie-a-l-amour-a-la-mort,M221431.jpg&sa=X&ei=cXNjVauLGMbuUvfDgegN&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNGiGTREUKmrhAQvpi1aBGRDdnqNhg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://images.telerama.fr/medias/2015/05/media_126646/les-anarchistes-d-elie-wajeman-a-la-vie-a-l-amour-a-la-mort,M221431.jpg&sa=X&ei=cXNjVauLGMbuUvfDgegN&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNGiGTREUKmrhAQvpi1aBGRDdnqNhg" height="426" width="640" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une reconstitution tout en sobriété et révolte pour ouvrir la Semaine de la critique. Le film est porté par de très belles performances d'acteurs (l'ingénu Tahar Rahim, la rebelle Adèle Exarchopoulos et le doux-amer Swann Arlaud) qui incarnent avec subtilité ces fortes têtes du début du XXe siècle. Une jeunesse qui se révolte, s'aime et se déchire, une jeunesse de tous les temps, une jeunesse de tous les lieux; c'est le pari relevé par Elie Wajeman dans ce film d'une grande finesse. On pourra toutefois lui reprocher son intrigue parfois trop simple et sa résolution un peu rapide. Mais finalement qu'importe tant que vive le cinéma, et vive l'anarchie ! </div>
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<b>Ni le ciel, ni la terre</b> - Clément Cogitore</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cineuropa.org/imgCache/2015/05/14/1431611018025_0570x0360_1431611030177.jpg&sa=X&ei=WXZjVfqNOcWvUZm2gMAO&ved=0CAkQ8wc4Yw&usg=AFQjCNEKC83KctGNFEq0VfA16GMha1kmRw" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cineuropa.org/imgCache/2015/05/14/1431611018025_0570x0360_1431611030177.jpg&sa=X&ei=WXZjVfqNOcWvUZm2gMAO&ved=0CAkQ8wc4Yw&usg=AFQjCNEKC83KctGNFEq0VfA16GMha1kmRw" height="404" width="640" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Vrai coup de coeur pour ce premier film présenté à la semaine de la critique, dont le scénario très ambitieux remplit toutes ses promesses. Le film bénéficie également de la présence d'acteurs exceptionnels dont l'excellent Jérémie Rénier et le très attachant Swann Arlaud. Réflexion métaphysique sur la foi, Dieu et les hommes, il prend pour cadre la présence française en Afghanistan. Mais qu'on ne s'y perde pas, Ni le ciel, ni la terre n'est pas un film sur la guerre. Il place des individus dans une tension grandissante et observe leurs réactions, leurs peurs, leurs joies, leurs haines, leurs amours. Et c'est très beau.<br />
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<b>Les deux amis</b> - Louis Garrel (hors-compétition)</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cdn-parismatch.ladmedia.fr/var/news/storage/images/festival-de-cannes/sections-paralleles/le-premier-film-de-louis-garrel-a-la-semaine-de-la-critique-748810/7919980-1-fre-FR/Le-premier-film-de-Louis-Garrel-a-la-Semaine-de-la-Critique_article_landscape_pm_v8.jpg&sa=X&ei=8jVoVfKJMoSAUdWegMgG&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNGkusVfZSxrfA-LfjhGy4-uBAlKLA" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cdn-parismatch.ladmedia.fr/var/news/storage/images/festival-de-cannes/sections-paralleles/le-premier-film-de-louis-garrel-a-la-semaine-de-la-critique-748810/7919980-1-fre-FR/Le-premier-film-de-Louis-Garrel-a-la-Semaine-de-la-Critique_article_landscape_pm_v8.jpg&sa=X&ei=8jVoVfKJMoSAUdWegMgG&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNGkusVfZSxrfA-LfjhGy4-uBAlKLA" height="426" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Louis Garrel propose avec Les deux amis, le film le plus bobo de tout le festival de Cannes. Dans cette (très) libre adaptation sans fantaisie de La Vie de Marianne où des personnages sans saveur se côtoient dans le Paris bourgeois du XXIe siècle, le fils de la tribu Garrel use d'influences diverses et variées pour réaliser son premier long-métrage. Des influences un peu trop présentes justement puisque certaines plans sont carrément des citations de films de Christophe Honnoré dans lesquels Louis Garrel a joué, et c'est un peu lourd au bout d'un moment. Perdue dans une salle hilare à chaque pseudo-mot d'esprit, j'ai souris quelques fois tout en restant de marbre la plupart du temps. Rappelons pour terminer que Louis Garrel avait annoncé vouloir faire "Un Claude Sautet des pauvres, façons série B". Il faut croire qu'il ne côtoie pas beaucoup les pauvres en question pour les peindre de cette façon. Décidément Louis, on attendait un peu mieux de toi que ce film qui se touche le nombril pendant deux heures. </div>
</div>
</div>
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<br /></div>
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<h2>
Quinzaine des réalisateurs </h2>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<b>Les cowboys</b> - Thomas Bidegain</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://culturebox.francetvinfo.fr/sites/default/files/assets/images/2015/05/les_cowboys_5_cantoine_doyen.jpg&sa=X&ei=QTloVcvmOYzwUPHLgPgL&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNF4xfy4wKAc_Eixnx-dh3PVNzu5Jw" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://culturebox.francetvinfo.fr/sites/default/files/assets/images/2015/05/les_cowboys_5_cantoine_doyen.jpg&sa=X&ei=QTloVcvmOYzwUPHLgPgL&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNF4xfy4wKAc_Eixnx-dh3PVNzu5Jw" height="320" width="640" /></a></div>
<br />
Premier film de Thomas Bidegain, co-scénariste de Jacques Audiard récemment palmé, Les cowboys dresse le portrait tout en nuances d'une famille déchirée par la fugue de leur fille aînée. Si la réalisation est parfois maladroite et le rythme pas toujours bien maîtrisé, reconnaissons que Thomas Bidegain part d'une idée originale, tout en jouant sur les effets de surprise d'un scénario ambitieux qui ne manque pas d'étonner le spectateur à plusieurs moments. Si le film n'a en apparence rien d'un western, il appartient plutôt à une forme presque hybride de cinéma où s'entremêlent différentes influences et tonalités pour créer un tout esthétiquement très beau et très bien pensé. Je ne m'avancerai pas jusqu'à dire qu'il invente une nouvelle forme, mais il en est quand même pas très loin. Le film se traîne un peu sur la fin et peine à exploiter certains personnages. En revanche, mention spéciale pour François Damiens qui prouve une fois de plus que les rôles dramatiques lui vont comme un gant et pour Finnegan Oldfield, qui en plus d'avoir un nom absolument génial, se révèle être un jeune homme tout à fait prometteur dont il faudra suivre la carrière cinématographique.<br />
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<b>Trois souvenirs de ma jeunesse</b> - Arnaud Despleschins</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://backrowmanifesto.files.wordpress.com/2015/04/0048__c_jean-claude_lother_why_not_productions.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="386" src="https://backrowmanifesto.files.wordpress.com/2015/04/0048__c_jean-claude_lother_why_not_productions.jpg" width="640" /></a></div>
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Mes premiers pas dans l'univers de Paul Dédalus ! Belle découverte pour ce réalisateur, dont je l'avoue un peu avec honte) je n'avais vu aucun film jusque là, comme quoi Cannes mène à tout. Donc c'est une très bonne surprise que ce film délicat et tendre où Despleschins décrit la jeunesse de son héros sous la forme de trois histoires indépendantes, selon trois genres et trois esthétiques bien différentes. Le film est porté par deux jeunes acteurs talentueux et très attachants (dont c'est le premier rôle au cinéma, il faut le préciser) et qui crèvent l'écran. Du charme, de la poésie, de la tendresse qui donnent très envie de retrouver Paul Dédalus dans d'autres films ! </div>
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Cannes classics </h2>
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<b>La dame de Shangaï</b> - Orson Welles (1946)</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://static.pratique.fr/images/unsized/la/la-dame-de-shanghai-0.jpg&sa=X&ei=4nBwVaONLcvbU7jvgJgH&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHbRNNypPvYoE-XAjPQ4KSoTBfGgg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://static.pratique.fr/images/unsized/la/la-dame-de-shanghai-0.jpg&sa=X&ei=4nBwVaONLcvbU7jvgJgH&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHbRNNypPvYoE-XAjPQ4KSoTBfGgg" height="480" width="640" /></a></div>
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Très belle version restaurée de ce film mythique présent dans le cadre du cycle Orson Welles organisé par Cannes Classics. Que dire si ce n'est que Welles est un génie de la mise en scène ! </div>
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<b>Conte des chrysanthèmes tardifs</b> - Kenji Mizoguchi (1939)</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.cinelounge.org/imgfull/172812.jpg&sa=X&ei=bXFwVb60BMT6UszKgZgI&ved=0CAkQ8wc4Ew&usg=AFQjCNGfIvKi-9H9uCC9BCBACCytOfdATg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.cinelounge.org/imgfull/172812.jpg&sa=X&ei=bXFwVb60BMT6UszKgZgI&ved=0CAkQ8wc4Ew&usg=AFQjCNGfIvKi-9H9uCC9BCBACCytOfdATg" height="478" width="640" /></a></div>
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Film très rare de Mizoguchi numérisé en 2015 (numérisation et restauration pas exceptionnelles d'ailleurs), Conte des chrysanthèmes tardifs est une merveille de mise en scène. La composition des plans est extraordinaire (chaque plan atteint une véritable perfection). Si les spectateurs occidentaux pourront lui reprocher d'éventuelles longueurs, le film réussit à éviter le mélodrame tire-larmes pour devenir un drame purement mizoguchien qui n'est pas sans rappeler les chef-d'oeuvres des années 50.<br />
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<b>Visita</b> - Manoel de Oliveira (1982)</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cannes2015.lesinrocks.com/files/2015/05/cap.jpg&sa=X&ei=unFwVfKOOsf7UtbogcgK&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNGWnwCXpmmhGxIMSuYCy037vJlq-w" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://cannes2015.lesinrocks.com/files/2015/05/cap.jpg&sa=X&ei=unFwVfKOOsf7UtbogcgK&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNGWnwCXpmmhGxIMSuYCy037vJlq-w" height="426" width="640" /></a></div>
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<br />Film que je ne commenterai pas et que je ne critiquerai pas en raison de son caractère trop personnel. Testament posthume qui ne devait être présenté au grand public qu'après sa mort, Visita met en scène la visite d'un couple dans la maison de leurs amis absents; ces séquences étant entrecoupées par des scènes avec Manoel de Oliveira lui-même philosophant sur son existence. N'ayant jusqu'à présent vu aucun de ses films, je ne suis pas en mesure de parler de celui-ci, ni-même de l'apprécier.<br />
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-74084989166830287072015-05-01T06:37:00.001-07:002015-07-06T04:03:01.014-07:00Everything will be fine, portrait d'un ratage<div style="text-align: justify;">
Présenté à la Berlinale (comme <i>Taxi Téhéran</i>), le film de Wim Wenders parti bredouille, à à première vue de nombreux atouts pour être un grand film : acteurs vedettes, décors sauvages (le film à été tourné à Montréal), grand réalisateur... Pourtant le nouveau Wenders ne restera pas dans les mémoires.</div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.ioncinema.com/wp-content/uploads/2014/02/everything-will-be-fine.jpg&sa=X&ei=aoBDVZjbBsvSaMCagagM&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEqe5822GKDdLYu5x5o7QXKiUX7Rg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.ioncinema.com/wp-content/uploads/2014/02/everything-will-be-fine.jpg&sa=X&ei=aoBDVZjbBsvSaMCagagM&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEqe5822GKDdLYu5x5o7QXKiUX7Rg" height="411" width="640" /></a></div>
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Réminiscence de <i>Que la bête meure</i> ou non, le film démarre sur une idée moyennement intéressante : un écrivain en manque d'inspiration qui s'est exilé dans un cabane au beau milieu de la neige, croit écraser un enfant dévalant sur la route en luge. Craignant le pire, il sort de la voiture, et surprise, l'enfant est planté là, l'air secoué mais bien en vie. Soulagé il l'attrape par la main et le ramène chez lui. Là, coup de théâtre que je ne vous révélerai pas mais c'est bien le seul rebondissement du film puisque le drame qu'il croit avoir évité a bien eu lieu. L'heure et demi qui va suivre sera une succession de scènes où on suivra James Franco dans sa culpabilité, ses difficultés à écrire, ses amours et la relation troublante qu'il garde avec l’événement de ce soir-là. </div>
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<a href="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://bilder3.n-tv.de/img/incoming/crop14793126/3164992075-cImg_16_9-w680/wenders6.png&sa=X&ei=poBDVaLRHNbxaI7ZgcAK&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFGZ5Dqby4eQ_8oeWexmVYfkhdKCw" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://bilder3.n-tv.de/img/incoming/crop14793126/3164992075-cImg_16_9-w680/wenders6.png&sa=X&ei=poBDVaLRHNbxaI7ZgcAK&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFGZ5Dqby4eQ_8oeWexmVYfkhdKCw" height="360" width="640" /></a></div>
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<i>Every thing will be fine</i> est un film chiant. Le genre ennuyeux où on regarde sa montre toutes les dix minutes en se demandant quand ça va finir parce que c'est vraiment long. Sans vouloir faire de comparaisons qui n'auraient pas lieu d'être, il faut rappeler que Wim Wenders s'est imposé avec ses films précédents comme un génie de la mise en scène. Par un concours de circonstances j'ai vu <i>Paris, Texas</i> presque deux fois d'affilée et je dois reconnaître que le film, qui dure pourtant plus de deux heures, m'a semblé passer en dix minutes. Et là, je ne comprends pas ce qui s'est passé, j'ai cru à plusieurs reprises que j'allais sortir tellement ça s'étirait. Je ne peux pas dire que Wenders est un cinéaste vieillissant puisqu'il excelle dans la réalisation de documentaires (je pense que <i>Pina</i> figure à juste titre dans la liste de ce qui se fait de mieux ces temps-ci, tout comme <i>Le Sel de la Terre</i> que j'ai eu la chance de voir à Cannes et qui est vraiment très intéressant). Mais le retour à la fiction est complètement raté. D'abord faire jouer de bons acteurs ne suffit pas. James Franco est beau, tout le monde le sait. Mais le montrer en gros plan, plongée, contre-plongée, de dos, immobile, les yeux clos, pensif etc. ne suffit pas à faire de lui un personnage suffisamment construit. Le film présente des faiblesses scénaristiques évidentes notamment en matière de dramatisation puisque de nombreuses séquences semblent totalement insignifiantes. Les pistes sont lancées. C'est tout. Portrait psychologique? Histoire d'amour? Thriller? Je me suis à plusieurs reprises demandé à quoi voulait en venir Wenders; tant est si bien que j'ai cru à un moment donné que le film n'était rien d'autre qu'une histoire de vengeance particulièrement bien ficelée. Mais non. Déception totale, le cinéaste revient par une pirouette-cacahuète à ce thème qui lui est cher, la paternité. Si j'arrive à y croire dans <i>Don't come knocking </i>parce que le film repose sur autre chose que la quête du père, je suis désolée mais ici c'est complètement tiré par les cheveux. Un vague air de "tout ça pour ça?" plane sur le dénouement et j'ai franchement attendu le moment où la logique interne allait se dévoiler. En vain. L'omniprésence d'intertitre "trois ans plus tard" est étouffante, puisque les années passent mais rien n'évolue (et puis les intertitres, faut y aller doucement, c'était très à la mode dans les années 80 mais là faut avoir la main légère). Quant au filmage, puisque c'est aussi ce qui faisait de Wenders un génie de la mise en scène, c'est tout de même assez décevant. Je n'ai pas vu le film en 3D, mais étant donné qu'il a été tourné en 3D on en saisit quand même certains effets, du genre le plan d'ouverture sur le halo de lumière ou encore ce plan d'ensemble sur un arbre dans le dénouement avec profondeur de champ et tout le tintouin. Des virtuosités en somme bien inutiles, d'autant plus que le film a une atmosphère assez froide ce qui distancie encore plus le spectateur de ces personnages bancals. Même le mélo nous est refusé, c'est dire. Sans oublier les scènes d'auto-citation où Wenders fait du <i>Paris, Texas</i> justement (par exemple la scène où Charlotte Gainsbourg téléphone à Franco). Le problème c'est que ça en devient lourd parce que ça n'a plus rien de nouveau. </div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/Fl62PplyZis/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Fl62PplyZis?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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C'est donc une déception et cela en dépit du fait qu'il s'agit du film d'un cinéaste génial, comme il nous l'a prouvé par le passé. <i>Every thing will be fine</i> est décevant à tous les niveaux. Le film de trop? Un coup manqué? La suite nous le dira puisque Wenders a le projet d'une nouvelle fiction avec le merveilleux <a href="http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Reda-Kateb-va-jouer-pour-Wim-Wenders-dans-un-film-en-3D-4170805">Reda Kateb</a> que j'aime tant. Dois-je avoir peur?</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-1441155570499350042015-04-28T02:06:00.000-07:002015-07-06T04:03:22.061-07:00Taxi Téhéran, leçon de libertéUne seconde de silence SVP, ce blog reprend vie.<br />
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Plus sérieusement, laissez-moi vous dire que je suis ravie que ce soit la première critique postée sur Bobbie in the Sky Génération 2.0 parce que j'ai vu le film le lendemain de la dernière épreuve du concours, et qu'il a en partie motivé mes choix d'avenir proche (à savoir que je veux étudier le cinoche, non pas retenter Normale Sup', de toute façon vu le fiasco que ça été cette année, je ne pense pas que ce soit l'idée du siècle de khûber).</div>
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Mais passons aux choses sérieuses...</div>
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<a href="http://md1.libe.com/photo/731776-taxi_teheran_jafar_panahi_1_d_r.jpg?modified_at=1429085457&width=750" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://md1.libe.com/photo/731776-taxi_teheran_jafar_panahi_1_d_r.jpg?modified_at=1429085457&width=750" height="223" width="400" /></a></div>
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Alors <i>Taxi Téhéran</i> c'est le nouveau long-métrage de cet infatigable arpenteur du cinéma iranien qu'est Jafar Panahi. Ours d'or à la Berlinale (et oui c'est pas rien quand même), le réalisateur s'improvise chauffeur de taxi et filme le Téhéran d'aujourd'hui de son siège de conducteur. Ce qu'il faut savoir c'est que seul le premier film de Panahi a été diffusé en Iran puisque le gouvernement islamique voit plutôt d'un mauvais oeil ce réalisateur aux idées progressistes. En 2009, après un projet avorté de docu-fiction sur les manifestations de colère de la population contre la réelection du président M. Ahmadinejad, Jafar Panahi a été arrêté par les autorités iraniennes, accusé de complot contre le régime. Sous la pression des organismes occidentaux, il a finalement été relâché mais est depuis interdit de quitter le territoire iranien et de réaliser des films. Mais Panahi est rusé et a depuis sorti trois long-métrages qui parviennent clandestinement dans les festivals internationaux (en 2011 <i>Ceci n'est pas un film</i>, en 2013 <i>Pardé</i> et en 2015 <i>Taxi Téhéran</i>). </div>
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J'ai découvert Jafar Panahi en 2007 avec le formidable <i>Hors Jeu</i>, chronique débordante de vitalité qui suit des adolescentes iraniennes passionnées de football qui cherchent à rentrer dans un stade. Pour être honnête, je n'avais pas vraiment fait le rapprochement lorsque j'ai vu <i>Taxi Téhéran</i> et j'ai revu <i>Hors Jeu</i> avant de faire cet article (d'ailleurs le film pourra faire l'objet d'un autre article parce que je le trouve très intéressant à différents niveaux) ce qui m'a permis de voir toute la richesse de ce cinéaste que je vous engage très fortement à découvrir. </div>
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<a href="http://www.memento-films.com/assets/images/ressources/photos/580x327/taxi-teheran_p3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.memento-films.com/assets/images/ressources/photos/580x327/taxi-teheran_p3.jpg" height="223" width="400" /></a></div>
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Mais parlons de <i>Taxi Téhéran</i>, puisque c'est le sujet de ce premier article. Le plan qui ouvre le film est audacieux : la caméra posée sur le tableau de bord filme le Téhéran vivant, les scooters, les piétons, la vie à l'extérieur. Tout au long du film vont se succéder à l'intérieur des personnages haut en couleurs, filmés avec tendresse par ces petites caméras dissimulées autour de ce chauffeur de taxi pas très ordinaire. Vrais personnages? Faux acteurs? Le film ne nous le dit pas et c'est tant mieux car il est entouré d'un mystère indéchiffrable dont la clé se trouve dans le regard sombre de son réalisateur. On va parler politique, actualité, cinéma mais surtout liberté. Bénéficiant d'un scénario à l'écriture espiègle et particulièrement intelligente, ce long-métrage d'1 heure 22 minutes passe vite, trop vite; si bien qu'à la fin on en redemanderait encore. C'est que ce récit, en apparence plutôt banal, et pollinisé par une sorte de méta-discours tout à fait intéressant sur le cinéma. Pourquoi faire un film? Qu'est-ce qu'un film "diffusable"? Cette réflexion est menée d'une main de maître par la jeune nièce du réalisateur, aussi bluffante qu'attachante qui incarne bien cette soif inépuisable de liberté. En creux, c'est la pertinence de l'interdiction de filmer de Panahi qui est interrogée : "pourquoi est-ce que je ne peux pas diffuser un film où un garçon vole de l'argent puisque c'est ce qui s'est passé?", demande-t-elle en creux. Un débat ouvert entre l'image que les autorités renvoient de l'Iran, et l'Iran d'aujourd'hui. Mais il ne faut pas s'y perdre, <i>Taxi Téhéran</i> n'a rien du grand film politique aux revendications enflammées. Son réalisateur ne quitte jamais le siège de l'observateur qui ne juge pas. Le sourire imprimé sur les lèvres, il se promène dans le quotidien de Téhéran et s'amuse de cette ville cosmopolite qui regorge de surprises. Et c'est sans doute là que se situe la plus belle leçon que le cinéaste a à nous donner. A peu près à moitié de parcours, le faux chauffeur quitte le véhicule et lance des regards inquiets. Quelques minutes plus tard, il révèle à l'avocate Nasrin Sotoudeh, "la dame aux fleurs", avoir entendu la voix de l'homme qui le "cuisinait" en prison, le sourire toujours haut et les yeux pleins d'amertume, seule arme de résistance contre ceux qui voudraient le faire taire. Le sourire et le cinéma comme nouveau langage, Panahi réalise donc un film majeur qu'il faut avoir vu pour goûter à la liberté. </div>
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<a href="http://img.20mn.fr/tFM8QqBsQtasxFuyqgA5Dg/648x415_tout-monde-film-taxi-teheran-sauf-realisateur-jafar-panahi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img.20mn.fr/tFM8QqBsQtasxFuyqgA5Dg/648x415_tout-monde-film-taxi-teheran-sauf-realisateur-jafar-panahi.jpg" height="255" width="400" /></a></div>
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Pour conclure, <i>Taxi Téhéran</i> a-t-il volé son ours d'or? Si vous lisez l'article de Studio Ciné Live de ce mois-ci vous verrez que le film n'est pas à l'abri de certaines polémiques qui voudraient que le film ait été récompensé dans un geste diplomatique, faisant de Panahi le martyr de la culture iranienne. N'ayant pas vu tous les films de la sélection, je ne peux pas vraiment m'exprimer sur le sujet; mais ce qui est sûr c'est que <i>Taxi Téhéran</i> est vraiment un film important. Je rejoins l'avis des journalistes de Studio pour dire que c'est du vrai cinéma. Vrai film, avec un vrai montage (le cinéaste explique dans sa note d'intention que le montage a été effectué clandestinement aux quatre coins de la ville), un vrai scénario, de vrais effets techniques. L'image est belle, le cadrage parfois maladroit est plein de charme (Jafar Panahi a dû s'improviser technicien puisqu'il devait gérer le cadre, le son, les acteurs et son propre rôle), le tout est d'une finesse qui peut rendre envieux la plupart de nos réalisateurs occidentaux. Une leçon de liberté qui élève Panahi au panthéon des plus grands.<br />
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/5hYkteGqZfY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/5hYkteGqZfY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-43567975664288142612015-04-23T06:33:00.003-07:002015-07-06T04:06:46.195-07:00L'ENS c'est FINIC'est décidé, ce sera le dernier article du blog où je parle de prépa. Je viens de passer l'ENS, j'a fêté ça comme il se doit et maintenant j'ai très envie de passer à autre chose.<br />
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Si j'ai vraiment beaucoup aimé ces deux ans de prépa, autant pour les cours que pour les gens que j'y ai rencontré, je reconnais que cette semaine et un jour de concours ont eu beaucoup de mal à passer. Les épreuves sont passées avec difficultés. J'ai un peu mal vécu le fait de faire le deuil de ces deux années en composant, tout ce que tu as révisé, appris, tout ce dont tu as terriblement envie de parler et que tu ne peux même pas évoquer parce que le sujet ne s'y prête pas, ça m'a été très pénible.<br />
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Très rapidement :<br />
Géo : la catastrophe inter-galactique mais je m'y attendais un peu même si je pense que ça va m'être fatal. Le programme ne me plaisait pas, les cours m'ont gonflé et ça ne s'est pas arrangé quand j'ai passé l'épreuve. Voilà, rien à dire de plus si ce n'est que j'ai appris en sortant de la bouche d'une prof tout un tas de trucs que j'aurais préféré savoir AVANT de passer le concours. MAIS C'EST PAS GRAVE.<br />
Histoire : sujet plutôt restreint (la presse quotidienne), c'est pas comme si le programme était immensément riche, qu'on pouvait aborder des points ultra enrichissants comme tout ce qui concerne l'art etc. Bon, tant pis. C'est fait.<br />
Lettres : là ça devait être mon épreuve, j'ai bossé dessus comme une malade toute l'année. Je crois que j'étais un peu stressée et quand j'ai vu qu'on tombait sur l'autobiographie (alors que la dernière partie de l'année était consacrée au lecteur) je me suis rendue compte que je maîtrisais un peu moins cette partie, ce qui fait que j'ai essayé de compenser des lacunes et par la même occasion j'ai négligé les autres aspects du sujet. Le lecteur et la valeur ont seulement été évoqués alors qu'à la réflexion, je pense que ça devait constituer des pôles importants de la réflexion. Tant pis.<br />
Philo : la grosse blague de l'ENS. J'avoue que j'ai souris. Je ne peux rien dire sur cette épreuve mis à part que j'ai eu l'impression de faire du trapèze sans filet. Je ne suis pas sûre d'avoir mené une réflexion philosophique dessus. Comble de tout ma prof qui en sortant nous annonce que c'est un sujet "plutôt classique". OUI BIEN SUR.<br />
Anglais : j'ai frôlé la catastrophe au moment où j'ai commencé à rédiger en remarquant que j'avais lu "sixteen" ou lieu de "sixties" dans le paratexte pour qualifier l'âge de l'héroïne. Autant dire que j'ai pas eu beaucoup de temps pour le commentaire. Quant à la traduction je me demande encore ce qu'est le "lurex".<br />
Spé (cinéma) : le docu. Je crois que c'est la seule épreuve où j'ai éprouvé un peu de plaisir; tout d'abord parce que c'était la dernière, mais aussi parce que j'avais à l'appui de très bon cours et que je me suis dit que je n'avais rien à perdre.<br />
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En résumé, je n'ai aucune envie d'avoir mes résultats parce que je sais que tout mon entourage va être très déçu, bien que je leur ai stipulé clairement que ça n'avait pas marché. J'ai décidé de passer à autre chose. Je ne khûberai pas l'année prochaine parce que vu comment j'ai vécu le concours je pense que ce serait une mauvaise idée (et puis je serai deux fois plus stressée) et je ne veux absolument pas entrer à l'ENS. Sans entrer dans les détails, je trouve que c'est quand même assez sclérosé (sachez chers provinciaux que plus d'un quart des places sont prises par les étudiants de HIV et de Louis le Grand), donc je n'ai AUCUNE chance. Et puis je refuse l'idée selon laquelle la réussite ne passe que par la case "normalien". Peut-être que je me trompe mais on en reparlera dans quelques années.<br />
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Sur ce je serais ravie d'avoir des échos de vos concours à vous, surtout que je désormais en vacances ce qui me laisse beaucoup de temps pour faire des orgies d'internet, de films et de lectures !Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-59241311271978395352015-03-14T02:35:00.004-07:002015-07-06T04:08:01.971-07:00Un fantôme...<div style="text-align: justify;">
Un mot pour dire aux rares qui passent ici que ce blog va bientôt reprendre sa vocation initiale qui est la critique de films ! </div>
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Sinon je suis toujours en prépa (en khâgne, et oui que le temps passe vite !). En fait je crois qu'il est quasiment impossible pour quelqu'un comme moi qui a tendance à s'éparpiller comme ça de tenir un blog à jour pendant deux ans de prépa, tout simplement parce que j'arrivais déjà pas à boucler les petits trucs à faire donc rédiger des articles en plus c'était un peu ambitieux de ma part. </div>
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On est le 14 mars 2015. On est en week-end. Lundi je passe la dernière épreuve de mon dernier concours blanc avant le concours (la spé, ciné pour ceux qui veulent savoir). J'ai pas vu le temps passer. J'ai dû mal à croire que ça touche déjà à sa fin. Pour ce qui de ces deux ans, si je peux déjà tirer un bilan avant le concours et ses résultats je peux vous dire que je suis épuisée, j'ai perdu tout signe de féminité, j'ai plus beaucoup d'estime de moi-même au point de parfois sortir avec les cheveux gras, mais j'ai vécu une expérience extraordinaire avec des gens exceptionnels, j'ai appris des trucs dingues (qui aurait dit un jour que j'allais parler de la relativité générale dans mes copies de philo), et puis niveau résultats je me trouve pas trop mal compte-tenu de la difficulté des épreuves. </div>
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Voilà, je vous souhaite tout un tas de trucs supers dans vos vies, pour les khâgnes ne stressez pas trop pour le concours (faites pas comme moi quoi !) et maintenant que c'est bientôt fini j'espère avoir un peu plus de temps pour passer ici. </div>
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Enjoy,</div>
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Bobbie. </div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-89982346843778048042014-08-02T07:30:00.001-07:002015-07-06T04:08:28.480-07:00Vacances<div style="text-align: justify;">
Des nouvelles parce qu'on est en vacances (depuis 1 mois maintenant) et que je dois dire aux rares personnes qui passent ici que j'ai réussi mon année. Finalement, ce blog a été très peu rempli pendant cette année d'hypokhâgne et j'en suis la première désolée parce que je pensais que j'aurais plus de temps pour m'y consacrer. Mais non. </div>
<div style="text-align: justify;">
Je passe donc en deuxième année (en khâgne héhé) et l'année prochaine ce sera un petit peu plus simple sur la blogosphère puisque j'aurai un appart' rien qu'à moi et, je l'espère, un abonnement internet. </div>
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Depuis un mois maintenant, j'essaye de découvrir d'un peu plus près le programme de l'année prochaine mais je dois reconnaître que le soleil, les amis et le farniente m'appellent et que c'est un peu difficile de s'y mettre. D'ailleurs si d'autres khâgneux veulent discuter du programme avec moi, ce serait avec grand plaisir !</div>
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Je vous souhaite à tous un très beau mois d'août et à la rentrée !</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-20641052045535462462014-04-25T08:39:00.002-07:002014-04-25T08:39:37.467-07:00Pourquoi Xavier Dolan, c'est chouette...<div style="text-align: justify;">
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<a href="http://cdn-parismatch.ladmedia.fr/var/news/storage/images/paris-match/culture/cinema/xavier-dolan-un-garcon-sans-contrefacon-157883/1619172-1-fre-FR/Xavier-Dolan-un-garcon-sans-contrefacon_article_landscape_pm_v8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://cdn-parismatch.ladmedia.fr/var/news/storage/images/paris-match/culture/cinema/xavier-dolan-un-garcon-sans-contrefacon-157883/1619172-1-fre-FR/Xavier-Dolan-un-garcon-sans-contrefacon_article_landscape_pm_v8.jpg" height="230" width="400" /></a></div>
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Je vit dans le déni et je nie que je ne suis ni à la fac ni en vacances (en fait je suis en suspension de cours d'après mes profs, genre j'ai pas cours mais j'ai autant de travail). </div>
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Bref je suis actuellement en, ce qu'on appelle de manière triviale, vacances et j'ai décidé de (ne pas) travailler mon concours blanc de la rentrée tout en enrichissant ma culture personnelle. Et puis comme dans quelques temps c'est le Festival de Cannes (petit événement local sans grande répercussion), j'ai un peu regardé les films sélectionnés. On y retrouve les habitués du Palais, Ken Loach (Hip Hip Hip Hourra), les frères Dardenne (qui devraient être interdit pendant 10 ans de Cannes parce que y'en a marre qu'ils raflent tout, et puis y'a une petite bouille qui fait parler de lui, un certain Xavier Dolan.</div>
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<a href="http://asset-f.soup.io/asset/4575/8225_f5b9.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://asset-f.soup.io/asset/4575/8225_f5b9.gif" height="215" width="400" /></a></div>
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Xavier Dolan c'est le réalisateur dans le vent, 25 ans et déjà une filmographie extraordinaire; des prix à n'en plus finir et une énième participation au festival de Cannes. Xavier Dolan c'est aussi une gueule d'amour avec un accent québécois à tomber par terre, même si désolée mesdemoiselles ce jeune homme préfère les garçons (oui moi aussi ça me fend le cœur). Avant cette semaine je n'avais vu aucun film de Xavier Dolan, d'ailleurs j'ai appris son nom il y a trois mois sous les regards effarés de mes camarades préparationnaires (Comment, tu connais pas Xavier Dodo?) et j'avoue que jusqu'à présent ça me tentait pas plus que ça. Mais y'a deux jours je me suis regardé mon premier Dolan, grand moment d'émotion : <i>Les Amours imaginaires</i>. Du coup je suis sortie de cette expérience grandie et j'en ai sorti les 5 raisons pour lesquelles Xavier Dolan, c'est chouette.</div>
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<a href="http://www.stellarsisters.com/wp-content/uploads/2012/09/lesamoursimaginaires_07.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.stellarsisters.com/wp-content/uploads/2012/09/lesamoursimaginaires_07.jpg" height="266" width="400" /></a></div>
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1. Xavier Dolan est beau, et il joue dans la plupart de ses films (du moins les premiers), du coup regarder pendant 1h30 une gueule d'ange comme la sienne, ça ne se refuse pas.</div>
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2. Xavier Dolan est québécois, donc ses films sont en québécois. Encourageons ses moments de partage avec nos frères du continent américain. Et en plus de ça c'est vachement d'entendre des tournures telles que "T'es en amour" ou encore "C'est cute", et j'en passe.</div>
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3. L'univers de Xavier Dolan est vintage, et le vintage c'est chouette. C'est un monde où les garçons envoient des lettres pour donner rendez-vous à leurs copains, où les filles sont coiffées comme Audrey Hepburn et envoient des poèmes tapés à la machine à écrire pour déclarer leur flemme et où on écoute Dalida en marchant au ralenti dans la rue. Et Dalida, elle est chouette.</div>
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4. Le cinéma de Xavier Dolan ouvre les esprits. Ce ne sont pas des films sur l'homosexualité tout court, ce sont des films sur les gens, les vrais gens avec leurs défauts, avec leur faiblesse, leurs angoisses. De Hubert, 16 ans et sa mère, Chantal qui vit mal les préférences sexuelles de son films (<i>J'ai tué ma mère</i>) à Laurence, mari de Fred, qui avoue un beau jour à sa famille qu'il souhaite devenir une femme (<i>Laurence Anyways</i>).</div>
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5. Xavier Dolan invente le cinéma de demain. C'est peut-être un peu prétentieux mais je pense que c'est vrai. Tout simplement parce que Dolan est dans le visuel, non plus seulement dans le blablatage dans lequel s'enlise la plupart des films français. On est ici dans une nouvelle forme de ciné, que certains appellent Nouvelle nouvelle vague. Le montage est absolument parfait.</div>
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En définitive, Xavier Dolan c'est chouette, ses films sont chouettes et je ne pourrais que conseiller d'aller voir <i>Tom à la ferme</i> (qui m'a l'air bien chouette !). </div>
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<a href="http://diaphana.fr/media/TOM-A-La-FERME-Xavier-Dolan-2@clara-palardy-1024x678.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://diaphana.fr/media/TOM-A-La-FERME-Xavier-Dolan-2@clara-palardy-1024x678.jpg" height="263" width="400" /></a></div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-3651510760482105292014-02-24T05:11:00.001-08:002015-07-06T04:08:45.267-07:00J'ai perdu le fil des semaines...<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">Pourquoi je n'ai jamais été autant optimiste...</span></b></div>
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Miracle ! J'ai survécu au concours blanc, au DS de lettres sur la morale, à la fin du cours sur la révolution, au DS sur Corneille, aux 1001 khôlles qui se sont succédées jusqu'à ce que je puisse enfin dire : Je suis en vacances ! Et bonne nouvelle, dès la rentrée l'internat mettra à disposition une borne internet où on pourra se connecter jusqu'à 22h.</div>
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<br /></div>
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Je crois que je commence à peu près à entrevoir ce qu'on attends de moi, ou du moins pourquoi je ne réussis pas forcément. Par exemple, j'ai lamentablement foiré ma khôlle de philo avant les vacances, et bien figurez-vous les amis que JE SAIS pourquoi ! Amis terminales qui envisagez la prépa, NE JETEZ PAS VOS COURS/FICHES DE PHILO DE CETTE ANNEE ! Et oui, à chaque khôlle de philo (type Ulm, vous arrivez, on vous donne un sujet sur n'importe quoi), je me retrouve à avoir 1 million de trucs à savoir sur tout le monde, c'est impossible. Or cette douée que je suis a jeté/perdu ses fiches de terminale, autant dire que je ne me facilite pas la tâche et je me retrouve à devoir refaire ces fiches. Alors suivez mes conseils, ne jetez rien, ça peut toujours servir. </div>
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J'ai dix millions de bouquins à lire, mais c'est l'heure de relativiser, ils ont l'air absolument passionnants ! J'ai foiré mon entrée dans le deuxième semestre, mais CE N'EST PAS GRAVE, il reste encore jusqu'au mois de juin. </div>
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Je suis très en retard sur tous les articles de ce blog mais DON'T PANIC, j'ai deux semaines pour poster un article toutes les heures si je le souhaite. </div>
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Voilà les amis, me revoilà avec de l'ESPOIR (parce qu'on peut aussi en avoir en prépa !).</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://31.media.tumblr.com/b60e572b4c71097f2a2e9ec98fe232e5/tumblr_mic88xyqXn1s4nqn7o1_500.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://31.media.tumblr.com/b60e572b4c71097f2a2e9ec98fe232e5/tumblr_mic88xyqXn1s4nqn7o1_500.gif" width="400" /></a></div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-62280168226380946322014-01-05T03:05:00.001-08:002015-07-06T04:09:02.810-07:00Semaine ? <div style="text-align: justify;">
J'ai pas vraiment pu blablater de ma vie avant comme vous avez pu le constater (vu que je n'ai pas internet et que j'ai eu beaucoup beaucoup de travail). Les dernières semaines avant Noël ont été un enfer. Le dernier DS de philo est très mal passé (l'épistémologie, non mais c'est pas bientôt fini...). Donc voilà, j'étais vraiment au désespoir et si je m'étais écoutée j'aurais peut-être tout laissé tombé. Oui mais voilà, c'est pas moi ça, de tout laisser tomber. Alors me voilà repartie pour une nouvelle période, demain je repars. A partir de mardi débute mon premier concours blanc. J'ai l'impression de ne rien connaître et de n'avoir rien fait (j'espère que ce n'est qu'une impression). </div>
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Je ne sais pas si les autres hypokhâgneux se sentent dans la même situation que moi, mais j'ai l'impression d'avoir une très mauvaise organisation, je me sens toujours en retard, je ne parviens pas à lire la moitié des bouquins et surtout j'ai beaucoup de mal à anticiper. Je révise souvent la veille pour le lendemain. C'est un enfer ! Si vous avez des conseils pour améliorer ce problème, surtout sauvez-moi. Parce que cette situation est génératrice de stress et la vie devient un enfer. </div>
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<br /></div>
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Des nouvelles de l'internat. Nous avons de l'eau chaude ! Et même du chauffage ! Le soucis c'est que maintenant l'eau est brûlante et qu'il fait 55° la nuit mais on va pas se plaindre... Par contre le train c'est pas encore ça. Je dois me lever de plus en plus tôt à cause des retards et des trains en gréve, c'est insupportable. C'est pourquoi je suis en train de penser sincèrement à la solution appart' pour l'année prochaine. </div>
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Voilà, j'espère qu'à l'avenir je vous donnerai plus régulièrement des nouvelles, et surtout des nouvelles plus intéressantes. </div>
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J'en profite pour souhaiter une bonne année à tous ceux qui passent ici, et tous mes meilleurs voeux !</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-8019445628237490082013-11-10T08:15:00.001-08:002015-07-06T04:09:27.338-07:00#Conseils pour les devoirs 1<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-large;">Petits conseils à destination des prépas (et des non-prépas) pour bien rédiger un devoir</span><span style="font-size: large;"> </span></b></div>
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<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">La forme</span></b></div>
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<br /></div>
<div>
* Niveau orthographe : héros prend un s, décor ne prend pas de t, le nom commun s'écrit public et non pas publique (comme l'adjectif masculin), miroir s'écrit sans e, modèle s'écrit avec un e. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
* Côté expressions : on ne dit pas "prendre exemple sur", ni "nous analyserons que'" ou "nous vérifierons que", ou encore "nous étudierons que". </div>
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<br /></div>
<div>
* L'expression "dû à" n'a pas pour sens "du fait de" ou "à cause de", elle doit toujours se rapporter à un nom !</div>
<div>
<br /></div>
<div>
* Il faut éviter de dire "donc" à toutes les fins de phrases (voire éviter de le dire tout court). </div>
<div>
<br /></div>
<div>
* Il faut également éviter de mettre des guillemets pour mieux faire passer un terme (notamment lorsque nous pensons qu'il s'agit d'un néologisme), c'est une marque de non aboutissement de notre devoir. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
* Eviter de placer dans des copies des termes, des expressions ou des citations dont ne nous sommes pas absolument sûrs, cela peut carrément dévaloriser votre copie. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
* Eviter de placer "de par" à toutes les sauces.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
* Essayer d'annoncer le plan de manière subtile. Je reconnais que j'ai aussi beaucoup de mal avec ce point et que pour aller plus vite j'annonce toujours "dans une premier temps [...] dans une deuxième partie". Cependant, cette annonce du plan se situant dans l'intro, il ne faut pas la négliger, elle peut donner une image négative de votre devoir avant même que le correcteur n'ait lu votre développement. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
* Eviter les métaphores excessives du genre "Sous la plume d'Homère". </div>
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<br /></div>
<div>
* De même éviter les hyperboles, il faut constamment être dans la nuance. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
* Ne pas écrire "nécessairement toujours", "nécessairement" seul suffit. </div>
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<br /></div>
<div>
* Faire attention au sens des mots employés, ce qui vous paraît être un synonyme peut avoir avoir un sens proche mais pas totalement identique. </div>
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<br /></div>
<div>
* Attention à la complexité de certaines phrases, il est parfois mieux de rédiger dans un style plus court et plus clair que de tenter de faire des phrases à la manière de Balzac qui n'ont plus aucun sens. </div>
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<br /></div>
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* "Infléchissable" est un barbarisme. </div>
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* Eviter les inversions verbes sujet/verbe du genre "ainsi pourrait-on objecter". </div>
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<br /></div>
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* Il faut numéroter les pages par rapport à la totalité des pages de votre devoir (1/10, 2/10).</div>
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* Pour un devoir clair et aéré on peut : sauter deux lignes entre chaque partie mais ne pas en sauter entre les sous-parties. Ou bien vous pouvez sauter deux lignes entre chaque partie et en sauter une entre les parties. Il faut faire attention à ne pas changer de présentation entre le début et la fin du devoir, le correcteur pourrait se sentir perdu. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>Le fond</b></span></div>
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* Bannir la contradiction (peu importe les matières, un devoir où l'élève se contredit témoigne d'une pensée peu claire). </div>
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* Attention à la pertinence du développement : il faut toujours se demander si tel ou tel argument à un lien direct avec le sujet.</div>
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<br /></div>
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* Ne pas se contenter de constater, il faut expliquer et montrer pourquoi vous avez choisi de mettre en avant cet argument. </div>
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<div>
* Le préambule, c'est-à-dire la phrase d'accroche de votre devoir ne doit pas faire une page. Elle doit osciller entre une et cinq lignes. </div>
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<br /></div>
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* Il n'est pas nécessaire d'analyser dans l'intro tous les termes du sujet, mais seulement ceux qui vous paraissent important à préciser. </div>
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<br /></div>
<div>
* Pour l'ouverture, il est maladroit de donner un argument qui vient remettre en doute ce que l'on a essayé de démontrer tout au long du devoir. Par exemple si vous en arrivez à la conclusion que la particularité du roman repose sur l'identification aux personnage, ne venez pas dire que la poésie aussi. </div>
<div>
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">Conseils spécifiques à la littérature : </span></b></div>
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* Eviter les résumés historiques, on ne vous demande pas d'établir une chronologie mais de confronter des thèses. </div>
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<br /></div>
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* Toute citation doit être analysée et développée. Cela ne suffit pas de dire "Comme la dit Stendhal [...]" et de s'arrêter là. </div>
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<br /></div>
<div>
* Il faut aussi analyser le rapport entre le lecteur et la fiction, c'est-à-dire la réception d'une oeuvre.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">Conseils spécifiques à l'histoire</span></b></div>
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* Les noms de peuple prennent une majuscule (ce conseil vaut pour toutes les autres matières d'ailleurs). </div>
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<div>
* Il faut souligner les expressions latines et grecques, et ne pas les mettre entre guillemets. </div>
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<br /></div>
<div>
* Il faut être le plus possible précis dans les arguments, ne pas hésiter à donner des chiffres ou au moins un ordre d'idée.</div>
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<br /></div>
<div>
* Replacer les personnages historiques dans leur temps. </div>
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<br /></div>
<div>
* Eviter de qualifier les personnages historiques du genre "célèbre", "fameux".</div>
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<br /></div>
<div>
* Ne pas citer une date précise si on en est pas sûrs.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
* Il faut faire attention aux raccourcis et aux stéréotypes. </div>
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* Ne pas hésiter à citer les sources et parler des débats historiographiques. </div>
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<br /></div>
<div>
* Dans un sujet sur l'Empire romain éviter de dire "L'Empereur" tout court, mais préciser "L'Empereur Constantin". </div>
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Voilà ! Si on vous a fait d'autres corrections dans vos devoirs, n'hésitez pas à m'en parler, je l'ai rajouterai à la liste !</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-6268464182551670752013-11-10T08:15:00.000-08:002015-07-06T04:09:45.812-07:00#Semaine 7<div style="text-align: justify;">
Inutile de vous raconter que j'étais incroyablement stressé avant de rentrer lundi dernier (je crois que c'était même pire que pour la rentrée de septembre). J'ai passé une semaine dans le stress et la déprime parce que j'aurais bien voulu que les vacances ne se terminent jamais et que je puisse rester encore dans mon vrai chez moi. Bon, malheureusement il a bien fallu reprendre et même si cette semaine a été éprouvante, elle n'a pas été si horrible que ça. J'ai reçu mes premières notes de DS (oui parce que pour les non-prépateux qui passeraient ici, on a des DS de 6h toutes les semaines, et c'est pas de la rigolade si vous voyez ce que je veux dire), et franchement je pense que je m'en sors plutôt bien même si ce n'est que le début. Par contre, j'ai été étonnée en recevant ma copie de voir que j'écrivais aussi "mal". Je m'explique : au lycée, si vos phrases sont complexes et plutôt bien construites, on ne cherche pas à creuser d'avantage et pire, on vous félicite pour vos qualités d'expression; en prépa, les profs cherchent la petite bête et soulignent toutes les expressions qui leur paraissent approximatives, mal-dites, ou contenant des fautes de français. Du coup j'ai décidé de vous faire un petit bilan de tout ce qu'on ne doit pas dire dans une copie d'hypokhâgne (pour que ce blog serve enfin à autre chose que mon blablatage de ma vie), que vous trouverez ici. </div>
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J'ai eu mon premier DS de philo vendredi dernier sur la métaphysique et c'était... horrible (si le mot horrible est assez fort). Je vais peut-être pouvoir vous écrire plus souvent puisque la direction est en pourparler pour installer la wi-fi dans les chambres de l'internat (on croise tous les doigts), mais bon rien est sûr.<br />
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Sinon j'ai adopté une nouvelle méthode de travail dont je voulais vous parler un petit peu : les cahiers. C'était Caroline des <a href="http://yesyoukhagne.canalblog.com/">Yes you khâgne</a> qui présentait les cahiers comme révolutionnaires et d'une efficacité sans limite. Et bien laissez moi vous dire que c'est vrai. Déjà une semaine et je revis ! C'est beaucoup plus pratique dans la quasi totalité des cours. Vous n'avez pas à vous stresser parce que vous n'avez pas de feuilles, ni à supporter le poids d'un trieur trop lourd, ni même à paniquer parce que vous avez oublié de numéroter les 18 pages du cours de lettres de la veille. Avec le cahier, vous arriver en cours et paf ! vous avez le cours précédent sous les yeux. Je vous épargne le gain de temps en ce qui concerne les révisions etc... Sans rire, le cahier c'est vraiment la voie de la réussite !</div>
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La semaine prochaine j'ai deux khôlles qui arrivent : géo et littérature. Je ne suis emballée par ni l'une, ni l'autre. D'autant que celle de lettres porte sur des lires <span style="font-size: xx-small;">que j'ai à peine lus</span>, et celle de géo porte sur n'importe quel sujet qui touche la géographie de la France. Mon seul réconfort, le DST de géo du vendredi ne dure que trois heures et je vais donc pouvoir rentrer un peu plus tôt chez moi...</div>
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Enjoy et à la semaine prochaine !</div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-59557965261930604862013-10-26T10:24:00.000-07:002013-10-26T10:24:30.975-07:00#Vacances1 (oui oui, en prépa aussi !)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Je pense que toutes les copines hypo/khâgneuses de la blogosphère seront d'accord avec moi, les vacances ça fait quand même du bien. Malgré le commentaire d'anglais, la traduction d'anglais, les révisions de latin, le DM de cinéma, la traduction de latin, le DM de philo, les six bouquins à lire en lettres, le DST de philo à la rentrée, les khôlles de géo, philo, lettres, cinéma; oui malgré tout ça, c'est quand même top d'être en vacances. Je dors neuf par nuits, luxe que j'ai n'ai pas connu depuis le 1er septembre. Je peux couper le sifflet à France Inter quand je veux me lever à 10h au lieu de 9. Je peux regarder Doctor Who sans culpabiliser (euh... un tout petit peu quand même). Et puis je peux aussi travailler en écouter la musique des Chansons d'amour et traîner jusqu'à 3h du mat' sur facebook à liker des photos de chatons parce que j'ai internet non-stop et que c'est bien quand même. </div>
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Sinon pour vous parler de mes dernières semaines de prépa, c'était un enfer parce que je faisais une mini-dépression-je-veux-rentrer-chez-moi et que je supporte pas bien les DST de 6h. Sérieusement ça m'épuise et je redoute ça plus que tout autre chose. Sinon j'ai pris 4 kilos, mais ça va, je le vis bien. J'ai eu une khôlle de culture antique et je m'en suis pas mal sortie, pourvu que ça dure. Je culpabilise de ne pas réussir à lire les livres de lettres à temps et donc je ne lis que des résumés depuis le début de l'année ce qui ne me ressemble, pas, mais alors pas du tout. Je dors entre 5 et 6h par nuits mais il paraît que c'est normal. Et puis pour finir je suis avec des filles géniallissimes, je sais pas comment vous dire autrement. Je les adore, c'est ma nouvelle famille.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZz90DMeI3OMsN4E-mQVx9uTx672Lik9wrk2-DKkseasC7nMerTUJf6qLMOASMNpHU2FNSjOy3xKy3Vl4Yv0rQ8qxMyf0LDD9O2wRzKp0W-H9H6yvKYkXrQb-l9S4-wzHFyskn2RS3BOI2/s1600/tumblr_mulle1yUwr1r15iuvo3_500.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="120" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZz90DMeI3OMsN4E-mQVx9uTx672Lik9wrk2-DKkseasC7nMerTUJf6qLMOASMNpHU2FNSjOy3xKy3Vl4Yv0rQ8qxMyf0LDD9O2wRzKp0W-H9H6yvKYkXrQb-l9S4-wzHFyskn2RS3BOI2/s400/tumblr_mulle1yUwr1r15iuvo3_500.gif" width="400" /></a></div>
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Résumé de cette première période : J'agonise mais j'aime ça.</div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-88679280387344258342013-09-29T11:43:00.002-07:002015-07-06T04:10:13.413-07:00#Semaine3Et hop, finie la semaine n°3 ! Alors là je peux dire que je suis vraiment dans le bain, avec mon DS de 4h (affreusement-horriblement-catastrophiquement compliqué !) pour terminer la semaine, c'est bon je commence à me sentir vraiment en prépa. D'ailleurs j'ai même la petite teinte bleuâtre sous les yeux qui commencent à apparaître (cool, j'entre dans la communauté très privée des gens qui dorment 5h30 et moins par nuit). Parce que oui, j'ai pas mal de boulot, et tout le temps, et puis je suis à trois livres par semaine. Les khôlles arrivent dangereusement, et ça sent pas super bon si vous voulez mon avis. J'ai survécu aux 700 mots d'anglais à apprendre et je suis pas pressée qu'il y en ai d'autres. Parce que franchement, l'anglais au lycée c'est de la tarte à la crème comparé à l'anglais en prépa...<br />
Sinon, y'a aussi des trucs positifs (enfin je suis pas en train de dire que tous ces devoirs ne sont pas intéressants au contraire, mais ce sont des devoirs), la spé cinéma qui me permet d'aller voir plein de films dont un petit quelque chose de très intéressant que je vous conseille d'aller voir dès sa sortie en salle :<br />
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<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/bydvfNnCwyQ?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
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A la semaine prochaine les zozios!</div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-34002814941183592522013-09-22T07:19:00.001-07:002015-07-06T04:10:30.631-07:00#Semaine2 <div style="text-align: justify;">
J'ai un peu déserté le blog dimanche dernier en raison d'une flemme difficile à combattre, mais rassurez-vous, je n'ai pas pour autant quitté la prépa. Je commence à entrevoir le rythme de folie que je vais devoir suivre tout au long de l'année. Premier devoir la semaine prochaine, première khôlle dans 2 semaines, on commence à entrer dans le vif du sujet... Je ne vous surprendrai sûrement pas si je vous dit que c'est très difficile. J'ai eu 8,5 à QCM de grammaire en anglais (mais c'était très difficile !) et 10 à un "petit" contrôle de lecture sur l'Iliade, l'Odyssée et la Chanson de Roland... L'année s'annonce difficile... vraiment très difficile...</div>
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Je commence à être rodée sur les trains, ou plus exactement sur le retard des trains, que j'ai pris en tout 6 fois et qui étaient en retard 5 fois sur les 6. J'ai déjà testé la demi-heure de retard en anglais, la valise qui pèse trois tonnes à monter sur 3 étages, la <strike>bouffe dégueu </strike> le repas peu ragoûtant de la cantine, la soirée d'inté, l'hymne de l'hypokhâgne et puis d'autres trucs encore, mais bon la liste serait trop longue... La spécialité cinéma est un moment de pur bonheur (et je pèse mes mots), c'est presque aussi bien que de manger un brownie au chocolat (nan sérieux, c'est trop cool!). Comment vous décrire mes colocs' de l'internat sans vous dire qu'elles sont adorables. Je n'aurais jamais cru que je pourrais aussi bien m'entendre avec elles, j'ai l'impression que je l'ai connais depuis une éternité alors que ça ne fait que deux semaines !</div>
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Au niveau des cours, c'est vraiment très enrichissant, tout en profondeur, on étudie vraiment on ne fait plus que survoler comme au lycée. D'ailleurs ça consomme beaucoup, beaucoup (beaucoup) de papier, si bien que je me demande si je ne vais pas finir par prendre les cours à l'ordi...</div>
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Sur ce je vous laisse et vous souhaite une bonne semaine, j'ai 500 mots d'anglais à réviser (& non, ce n'est pas une blague).</div>
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Enjoy !</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-55478723427639592442013-09-08T11:38:00.002-07:002015-07-06T04:10:48.189-07:00Bon voilà, ça y est, je suis rentrée. Sans vraiment de surprise je n'ai pas internet à l'internat (ce qui va poser quelques problèmes pour vous tenir régulièrement informés sur ce blog, mais "on verra bien"). Sinon, tout s'est super bien passé, mes colocs sont adorables, les khâgnes aussi, je sens que cette année va être géniale!Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-7920169900569555962013-09-02T01:27:00.003-07:002015-07-06T04:11:07.008-07:00<br />
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<span style="font-size: large;"><b>J'ai une angine et la rentrée c'est demain. VDM.</b></span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3774263746027091371.post-27093879376775783202013-08-30T08:31:00.003-07:002015-07-06T04:11:15.668-07:00On fait le bilan !<div style="text-align: justify;">
Et oui, c'est l'heure du bilan des vacances d'été, sachant que je rentre dans quelques jours, et que je suis extrêmement angoissée-impatiente-stressée-enthousiaste. Je vais être honnête avec tout le monde, j'ai pas foutu grand chose pendant ces deux mois d'été. J'ai commencé beaucoup de livres j'en ai fini presque aucun. </div>
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Côté lettres j'ai terminé Madame Bovary et La Place de Royale de Corneille (sachant que je n'avais pas vraiment de programme établi et que j'avais déjà lu pas mal de bouquins conseillés). Je pense que c'est la matière que j'ai le plus préparée. Mon gros retard reste en philo sachant que je n'ai pu terminer aucun bouquin conseillé et que je sens que ça va faire mal... Pour ce qui est du cinéma j'ai fini un sur deux livres conseillés (et j'en suis à la moitié du deuxième), par contre j'ai un petit retard pour les films parce que le nombre d'emprunts sur ma carte bibliothèque est limité et je réalise un faible score de 11 films sur 20.</div>
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Pour ce qui est du reste, je suis ensevelie sous mes valises, et je crains par moments d'oublier l'essentiel, ces petites choses indispensables dont on ne se rend pas vraiment compte au quotidien. La rentrée a lieu mardi et bizarrement je me sens moins stressée. Impatiente mais moins stressée. Pourvu que ça dure !</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09418877921713461166noreply@blogger.com2