lundi 1 juillet 2013

Ginger & Rosa



Bon c'est le premier vrai article du blog (parce qu'avant c'était du bidon), et ça tombe sur ce film, et bien parce que c'est le dernier film que j'ai vu au cinéma. 
Alors pour commencer, il faut vous dire qu'au départ ça m'emballait pas du tout d'aller voir ce film, parce que ça ressemblait encore à une histoire de lesbiennes (soit dit en passant je n'ai rien contre les lesbiennes, mais je pense qu'il suffit pas d'avoir deux jolies filles qui se roulent des pelles pour faire un film), en plus de ça, soutenu par Téva, la chaîne qui diffuse jour et nuit Une nounou d'enfer, et que pour terminer le résumé allociné est, disons, très minimaliste: Dans le Londres des années 60, deux adolescentes vivent une vie paisible et rêvent d'un futur plus agréable que celui de leurs parents. Mais quand débute la Guerre froide, leurs vies vont changer considérablement...



Il faut croire que j'aime tenter le diable vu que malgré tout ces paramètres, je suis quand même allée voir Ginger & Rosa (parce que ça parle du Royaume-Uni et que théoriquement j'aime tout ce qui touche de près ou de loin au Royaume-Uni). Le film s'ouvre sur la charmante image de deux femmes en train d'accoucher, puis on voit à différentes étapes de l'enfance Ginger, la jolie rousse (en à peu près cinq minutes), ce qui me pousse à dire que le début est assez flou, trop rapide, comparé à la suite du film. Je vais pas faire une analyse séquence par séquence, mais je dois dire qu'esthétiquement, Sally Potter réussit un coup de maître avec des scènes qui atteignent une certaine perfection (par exemple celle où Ginger de désespoir court dans un parc)



Jolie couleur également adoptée par le film, qui donne une ambiance très 60s et très londonienne. Excellent choix des deux actrices principales Alice Englert et Elle Fanning, avec un petit coup de coeur pour Elle Fanning, que je découvre dans ce film et que je vais suivre d'assez près je pense. Sur un fond de guerre froide, le film se défend assez bien en posant des questions d'ordre politico-sociales, sur les conventions, la famille, ce que l'on peut faire ou ne pas faire. Seul gros bémol, le rythme  reste quand même assez lent et il y a pas de moment où on a envie de sortir de la salle, parce que c'est pas très vivant... 

Conclusion: pas le meilleur film de l'année, mais si on aime les années 60, Londres et les cheveux roux, on  peut passer un bon moment. 


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