lundi 5 août 2013

Le renard jaune




Charles Senac, auteur d’un unique roman à succès est retrouvé mort chez lui. Senac était l’être le plus méprisé de tout le quartier et notamment des clients et du patron du Renard Jaune, unbar-restaurant où il avait ses habitudes. Tous avaient une bonne raison pour tuer Charles Dane. L’inspecteur Giraud, un ancien champion cycliste tombé dans l’oubli mène l’enquête, faisant du bistrot sa salle d’interrogatoire. Et ça, Jean Virno ne l’avait pas prévu, lorsqu’il avait placé sa bombe dans le restaurant ce matin là. Explosion prévue pour Midi pile ...


Ah ! C'est la malédiction des mois de juillet/août où on ne se déplace au ciné que pour voir des gros nanars sans nom. Et bien là, Mocky tape fort dans le genre du navet. Depuis Le bénévole, on avait vu vraiment des chefs-d'oeuvre et apparemment, le monsieur continue sur cette lancée. Au tout premier abord, quand on lit sur l'affiche la pléiade d'acteurs qui participent au film, on commence par se dire que ouais, pourquoi pas, ça peut être bien. Et puis le résumé ça fait penser à un polar à la George Simenon, avec un peu de suspense et une intrigue bien ficelée. Et enfin, faut reconnaître que Mocky ça nous fait un peu rêver, quand on pense à tous les chefs-d'oeuvre qu'il a signé... Cette article va donc tenter de vous expliquer pourquoi, on déchante très vite.

Déjà dès les premières minutes, un sentiment de malaise s'installe dans la salle. On se regarde tous pour savoir si ça vient de nous, ou si l'image est carrément pourrie. Faut dire que dans le débat après film, le monsieur nous explique que le tournage n'a duré qu'une semaine (durée moyenne pour un court-métrage et encore). Bref, déjà côté technique cinématographique, c'est pas ça (mais alors pas ça du tout !). Le film s'ouvre sur le coup de gueule de Borhinger qui surjoue un max (mais Richard, qu'est-ce qui se passe), autour d'un Brasseur et d'une Lavanant qui sont encore moins convaincants que lui. Bon, la soirée paraît longue à ce stade. On assiste ensuite à une scène de viol grotesque, puis le meurtre (j'ai deviné l'assassin au bout de dix minutes...), puis ça part complètement en vrille. 

Non, vraiment, on dirait que le scénariste perd les pédales et laisse écrire la suite à son fils de huit ans. Ça n'a ni queue ni tête, sans profondeur, c'est vide. Et puis ça me fait bien rigoler quand le réalisateur, à la fin de la projection nous parle d'une réflexion sur l'euthanasie, parce que moi je la vois pas vraiment, voire pas du tout. En bref, ce film est un échec à tous les points de vue...

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