mercredi 10 juin 2015

Vite fait, bien fait #1 YMMA

J'inaugure un nouveau format d'article sur ce blog, plus court que les précédents sur les films que je n'ai pas forcément envie de chroniquer longuement. Du coup ça s'appelle le Vite fait, bien fait et ça commence tout de suite avec le premier film de Rachid El Ouali : Ymma.


Qui c'est quoi, comment, où?
Production marocaine (avec quelques capitaux français si je ne m'abuse).
Un film de Rachid El Ouali.
Avec Rachid El Ouali (et la participation de Marc Samuel).
Sortie le 3 juin 2015

Le pitch
Boujemaa a 40 ans, il vit à Casablanca avec pour seule compagnie un hamster qui vit la nuit et dort le jour. Dans la vie, Boujemaa travaille dans la publicité, il n'a pas de femme et sa créativité est en train de s'étioler. C'est alors qu'il décide de se rendre dans la maison de son enfance pour assister au mariage (arrangé) de sa soeur. Sa mère vit recluse dans sa chambre et son père s'est remarié à une jeune fille. Boujemaa décide de claquer la porte à ce monde-là qu'il a réussit à fuir grâce à ses études. Ses pérégrinations le conduiront jusqu'en Corse à la recherche de son âme soeur.



Ce qui est décevant 
- Qui dit premier film, dit souvent maladresses et erreurs dans la réalisation, erreurs que l'on pardonne bien souvent car on est touché par la jeunesse du réalisateur. Le problème c'est qu'ici, Rachid El Ouali tombe dans presque tous les pièges du premier film et c'est un peu fatiguant.
- Côté scénario, on a l'impression de voir un film à sketchs, comme si chaque scène était reliée à une autre par un prétexte.
- Enfin ce qui aurait pu être un point fort du film, c'est la galerie de personnages qu'il met en scène et qui sont tous très attachants. Mais certaines rencontres sont superficielles, elles n'ont aucun intérêt dramatique et sont tournées de façon incohérente.

Ce qui est bien
- Le film est rattrapé de justesse par sa sincérité et la tendresse de son réalisateur.
- La réflexion menée sur la femme ou plutôt sur la mère est des plus intéressantes, (rappelons que Ymma signifie "Maman"). En choisissant des avatars tous différents de mère, le réalisateur signe une déclaration d'amour à la femme, sans ne jamais la blâmer.



On va le voir si 
- On aime les jolis films tendres plein de bons sentiments et d'où l'on sort le sourire aux lèvres.

On passe son chemin si
On est adepte des scénarios de type blockbuster ou des films d'auteurs à la Tarkovski parce qu'on risque franchement de s'ennuyer...

Le verdict

Je lui mets 2 Spock/5



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